Valentin Koulahi, secrétaire général du MASSIP à Yopougon ce samedi (Ph KOACI)

Les agents du secteur de santé qui ont été omis dans le paiement de la prime Covid-19 ont annoncé ce samedi 25 juillet 2020 à Yopougon des actions de masse dans les rues de façon imminente les jours à venir afin d’obtenir le paiement de leur prime Covid-19. 

Les membres du Mouvements des Agents pour un système de santé ivoirien performant ( MASSIP ) étaient réunis ce samedi 25 juillet dans la commune de Yopougon, comme constaté sur place par KOACI.

Cette rencontre avait pour unique objectif d’écouter les agents des secteurs de la santé qui depuis quatre mois ont été omis dans le paiement de la prime Covid-19. 

La rencontre a été sanctionnée par une résolution. Au terme de leur rendez-vous de ce jour, ces agents du  secteur de la santé ont convenu d’observer une grève imminente, dont la date et la forme n’ont pas été déterminées. 

Le secrétaire général national de ce syndicat ( MASSIP), Valentin Koulahi Mangni a invité tous les agents exerçant dans le secteur de la santé qui ont été omis dans le paiement de la prime Covid-19 à se mobiliser et à se joindre à eux afin de faire entendre leur voix auprès des autorités compétentes pour l’obtention du paiement de leurs primes Covid-19.

À en croire M. Valentin Koulahi, ces agents de santé omis sont  estimés  à environ sept mille. 

Il s’agit des médecins, des chirurgiens, des dentistes, des sages- femmes, d’infirmiers, agents d’hygiène...etc

Il a affirmé que l’Etat de Côte d’Ivoire a institué des primes afin de soulager les populations impactées par la pandémie de Covid -19.  

Mais le paiement de ces primes pose problème et plusieurs personnes qui devraient en bénéficier ont été omises, c’est le cas de plus de sept mille agents de santé qui ont décidé de se faire entendre à travers un débrayage  les jours à venir.

En définitive, Valentin Koulahi a appelé tous les agents du secteur de la santé à plus de solidarité et d’unité pour mener le combat de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail qui se trouvent précaires.  

 Jean Chresus