Kamagaté Brahima, responsable en charge de la jeunesse du PDCI, membre du bureau politique (Ph KOACI)

L'ancien chef de l'Etat Henri Konan Bédié, chassé du pouvoir par un coup d'état militaire en 1999, du haut de ses 86 ans est candidat pour le compte du parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) à prochaine élection présidentielle au pays.

Celui qui avait succédé au père fondateur de la Côte d'Ivoire Félix Houphouët Boigny au lendemain de son décès, souhaite briguer la magistrature suprême pour dit-il, une mission de salut public.

L'âge de l'ex-chef de l'Etat vivement critiqué par certains observateurs de la vie politique constitue un atout selon les inconditionnels de Bédié.

En tout cas, c'est ce que soutient Kamagaté Brahima, Secrétaire Exécutif du PDCI-RDA chargé des jeunes, délégué départemental de Mankono 2 (nord) et membre du Bureau politique.

Dans un entretien accordé à la presse proche du plus vieux Parti ivoirien, Kamagaté Brahima a affirmé que ceux qui critiquent l'âge de Bédié manquent d'arguments véritables.

"Ceux qui disent cela manquent d’arguments véritables. Le Président Henri Konan BEDIE est un homme compétant. Et il a autour de lui, toute la machine du PDCI-RDA composé de cadre tous hyper-compétents dans tous les domaines. Une campagne présidentielle, ne nécessite pas seulement des efforts physiques, mais plutôt, la réflexion et le débat intellectuel.", a-t-il laissé entendre.

Celui qui fut membre du bureau de la jeunesse du PDCI de Bertin Konan Kouadio (KKB) a lâché quelques mots pour son ancien compagnons. Pour lui, l'ancien député de Port-Bouët sera jugé au tribunal de l'histoire pour son errance politique.

"Il n’est pas digne d’être un fils d’Henri Konan BEDIE. Parce qu’en Afrique, un fils ne peut pas toujours se retrouver sur la place publique en train d’insulter son père. Il fait partie de ceux qui encouragent Monsieur OUATTARA à faire un troisième mandat en violation de la constitution. Nous nous organisons au PDCI-RDA pour remporter la présidentielle d’octobre 2020. Qu’il continue d’errer comme il le fait. La sentence du tribunal de l’histoire est sans appel et nous passerons tous devant ce tribunal", a conclu le responsable en charge de la jeunesse au PDCI.

Jean Chrésus