Meiway

24 heures après l'annonce du Chef de l'État ivoirien de Briguer un 3ème mandat pour le compte de son parti, le RHDP, les réactions fusent de partout même dans le milieu artistique ivoirien.

Dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, l'artiste musicien Frédéric Ehui Meiway alias Meiway demande à Ouattara de renoncer à son projet et de libérer les porteurs d'idées tout en facilitant le retour des exilés.

"Monsieur le Président, on ne bâtit pas un pays sur un régime de peur, on ne bâtit pas un pays en exilant ses fils et en emprisonnant les porteurs d’idées opposées.

En succombant à la tentation et à l’éternité politique , vous risquez de faire sombrer la Côte d’Ivoire dans un K.O que nous croyions éloigné à jamais.

Allez vous sacrifier tout ce que vous avez bâti pour vous classer du mauvais côté de l’histoire de notre pays ? Allez vous tomber sans résister dans le destin tragique des chef d’Etats Africains obsédés par le pouvoir ? 

Monsieur le Président vous avez encore une chance d’échapper aux prédateurs qui s’agitent autour de vous pour leurs intérêts et non pour le vôtre.

S’il n’y a aucune personne dans la jeune génération compétente pour vous succéder, vous avez dès lors Monsieur le Président ÉCHOUÉ, et il faut le reconnaître en renonçant à ce 3 ieme mandat qui sera le mandant de trop , car le peuple Ivoirien qui vous a porté , qui vous a accompagné à la magistrature suprême pourrait vous manquer de respects," précise l'artiste musicien.

Dans son message, Meiway a demande à Ouattara de respecter l'engagement pris le 5 mars 2020 devant le peuple.

"Excellence monsieur le président de la République de Côte d'Ivoire, monsieur, Alassane Ouattara. Je viens de suivre l'intervention télévisée qui confirme votre candidature à un troisième mandat aux prochaines élections présidentielles.

Contrairement aux engagements que vous avez solennellement pris devant le peuple ivoirien,"a ajouté l'artiste musicien.

Il réaffirme que toute sa vie d'artiste au nom de sa loyauté, il a milité pour le peuple, pour les plus faibles.

"J'ai sacrifié une grande partie de ma carrière pour défendre la paix, l'amour l'unité et la prospérité dans mon pays. 

Par conséquent mon intervention s'impose, car l'heure est grave. (...) En vous remerciant en avance pour votre attention. Je vous prie monsieur le président de retenir que je sais prévenir, je ne sais pas guérir," a conclu, Meiway.

Wassimagnon