Guikahué apparait comme la seule personnalité du PDCI habilitée à s'exprimer

Après les échecs des appels aux marches et à la désobéissance civile, l’opposition a appelé la semaine dernière à un rassemblement pour le 10 Octobre à Abidjan (Stade Houphouët Boigny, ndlr).

Cette initiative, dont on ignore à cette heure si elle jouira des autorisations nécessaires pour se tenir au regard des ambitions de "campement" sur place après le meeting, apparait comme la dernière tentative pour empêcher la tenue du scrutin présidentiel du 31 Octobre prochain, seule véritable motivation des opposants réunis pour venir à bout du puissant Ouattara dont la candidature a annihilé les enjeux véritables de cette échéance électorale.

Pour les observateurs, sous couvert d’un prétexte de rassemblement politique, l’opposition pourrait une nouvelle fois surfer sur la vague des casseurs dans une ultime tentative, à trois semaines du vote.

La stratégie pourrait aller dans le sens d’une tentative d’instauration d’un petit théâtre d’affrontement avec les forces de l’ordre à des fins de prise de vue spectacle et de communication du pire en direction de ceux qui, de loin, s’expriment sur la situation ivoirienne, faute de réussir à véritablement au fur et à mesure, à manipuler ceux sur place.

En effet, drame ou habitude africaine, nous constatons que l’avis des médias internationaux basés en dehors du Pays revêt d’une importance capitale aussi bien pour le pouvoir que l’opposition, de quoi s’interroger sur les fébrilités locales d’une Nation jeune, en construction.

L’opposition qui envisagerait que certains campent dans le stade après le meeting, subira-t-elle un nouveau revers ou réussira-t-elle enfin son pari d’instauration d’un pire face à une opinion ivoirienne désintéressée par tout schéma catastrophe ?

A suivre…

Akissi Kouamé