Plus de six mois après l'apparition de la COVID-19 en Côte d'Ivoire, les ivoiriens vivent aujourd'hui dans la normalité.

Les mesures barrières, lavage des mains, utilisation de gel hydroalcoolique, port de masque toutes ces pratiques s'inscrivent désormais dans le passé des ivoiriens.

Ils vivent normalement comme c'était le cas par le passé. C'est du moins le constat fait par KOACI dans la capitale économique, épicentre du virus.

Les populations ne portent plus de masque, ils n'utilisent plus le gel hydroalcoolique et ne se lavent plus les mains avec du savon.

Les dispositifs installés dans les administrations publiques ou privées ont disparu seul, le thermomètre existe par endroit.

La plupart de ces dispositifs n'existent que de nom. Dans le transport, le nom respect du port de masque est un épiphénomène aucun contrôle n'est exigé sauf dans les bus de la SOTRA.

Les agents des forces de l'ordre qui verbalisaient les transporteurs de Gbaka et de taxis lorsqu'un client n'avait pas de masque ont baissé la garde.

Par ailleurs, nous avons constaté que les mesures barrières ne sont pas respectées dans la quasi-totalité des établissements scolaires privés ou publics.

Des élèves entassés dans des salles de classes, sans masque en ce début d'année scolaire. C'est le décors qui s'est offert à nous lors de notre passage dans une école privée de la place.

Alors que la maladie venue de Chine aura été anecdotique en Côte d'Ivoire (à peine 200 cas actifs et plus de 98% de taux de guérison, ndlr) et dans la sous-région au contraire d'autres beaucoup plus importantes localement, depuis quelques jours le nombre de personnes contaminées a connu une chute.

Wassimagnon