Affi N'guessan ce dimanche à Cocody (Ph KOACI)

L'opposition ivoirienne après plusieurs rendez-vous manqués avec la presse a finalement tenu ce dimanche 1er novembre, jour de fête des morts (Toussaint, ndlr) un point presse à la résidence du président du PDCI, Henri Konan Bédié, comme constaté sur place par KOACI.

Sans surprise, Pascal Affi N'guessan, porte-parole des différentes plateformes de l'opposition et les différents leaders de l'opposition s'entendent sur le fait de ne pas reconnaître le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 qui s'est hier tenu sur toute l'étendue, ou presque, du territoire.

Les Partis et groupements politiques de l'opposition ivoirienne affirment eux avoir assisté à un simulacre d'élection en violation du code électoral portant composition de la commission électorale indépendante (CEI) avec la participation du chef de l'Etat Alassane Ouattara dont la candidature est anticonstitutionnelle.

Celui qui est devenu, depuis peu, celui qui monte au créneau après les soudaines mises en retraits de Bédié et Guikahué qui interrogent, a, au nom de l'opposition affirmé que l'élection présidentielle d'hier a été organisée par une CEI non équilibrée.

Le président du conseil régional du Moronou a fait savoir que le déroulement du scrutin présidentiel a été entaché de nombreuses irrégularités.

Le porte-parole des plateformes de l'opposition a affirmé que le faible taux de participation, selon lui, de moins de 10% de l'électorat, a rendu erroné les statistiques avancés par la CEI.

Par ailleurs, l'opposition dit constater la fin du mandat du chef de l'Etat Alassane Ouattara et, après Simone Gbagbo hier, appelle à l'ouverture d'une transition civile.

Les Partis et groupements de l'opposition dont certaines sources évoquent la poursuite sous peu de leurs leaders en raison des morts survenus après les mots d'ordre lancés, ont appelé leurs militants à la mobilisation générale pour faire barrage "à la dictature d'Alassane Ouattara".

Par la voix de son secrétaire exécutif, le RHDP a hier imputé à l'opposition la mort de 12 personnes après que celle-ci ait maintenu, malgré les recommandations contraires de la communauté internationale, ses mots d'ordre de désobéissance civile pour empêcher que le vote se tienne.

Enfin, alors que des affrontement interpolitiques entre partisans du RHDP et du PDCI ont éclaté dans la ville de Toumodi (centre, ndlr), les ivoiriens restent dans l'attente du lancement de la proclamation des résultats annoncée par la CEI pour ce dimanche.

Jean Chrésus