les agents de santé des autres ministères devant la presse à Yopougon (Ph KOACI)

Les agents des différents ministères en dehors du ministère de la Santé se disent oubliés dans la répartition des primes liées à la Covid-19.

Pus de huit (8) mois que ces agents disent avoir été oubliés dans la répartition de ces primes alors que diront-ils, le chef de l'Etat Alassane Ouattara avait annoncé l'octroi d'une prime exceptionnelle à certains corps de métier dont tous les agents de santé.

Cette annonce a été réitérée le 31 mars 2020 par le Premier Ministre feu Amadou Gon Coulibaly avec une entrée en vigueur dès le mois d'avril.

Devant la presse à Yopougon, ces agents de santé des autres ministères réunis au sein d'un collectif ont plaidé auprès du Chef de l'Etat Alassane Ouattara et du Premier Ministre Hamed Bakayoko afin qu'une solution soit trouvée à leur problème.

Ils estiment qu'en ce qui concerne leurs primes, c'est entre 600 et 900 millions qui devrait leur revenir.

Selon Guillaume N'guessan, porte-parole du collectif, étant donné que tous les agents de santé des autres ministères ayant œuvre au recul de cette pandémie venue de la Chine dont l'Etat de Côte d'Ivoire se satisfait des excellents résultats, il était important qu'ils puissent aussi bénéficier de cette prime Covid-19.

"Certains de nos camarades ont été contaminés par la Covid-19, ce qui prouve que la prime est liée au risque et non au ministère auquel on appartient. En clair, un agent de la santé est un agent de la santé", a affirmé Guillaume N'guessan.

Le collectif des agents de santé des différents ministères ont fait remarquer que des courriers adressés au ministère de la Santé et de l'hygiène publique, à la Primature avec ampliation à l'Assemblée nationale, à l'inspecteur général de fonction publique, au directeur général de l'emploi et de la protection sociale sont restés sans suite.

"Après plus de 8 mois sans prime, nous continuons à exercer participant à l'éradication définitive de cette pandémie.", a martelé le collectif.

Enfin, ces agents de santé ont interpellé le président de la République, Alassane Ouattara et le Premier Ministre Hamed Bakayoko pour qu'une issue heureuse soit trouvée dans ce mois de décembre.

"Auquel cas nous nous verrons dans l'obligation d'aviser", a conclu Guillaume N'guessan.

Jean Chrésus