Les chauffeurs routiers du Burkina Faso, ont adressé dans une note au président Roch Kaboré, un préavis de grève de cinq jours allant du 22 au 26 février sur toute l'étendue du territoire national.

Il s'agira au cours de ce mouvement d'humeur protester contre « l’ingérence du ministre des transports et et de ses alliés visant à saper l’organisation pérenne et la gestion du fret ». 

« Le préavis de grève des transporteurs routiers est déposé sur la table du Premier Ministre. Le gouvernement est en concertation avec les acteurs du monde des transports afin de calmer la situation. La voie de résolution de cette crise pour le gouvernement c’est le dialogue et nous espérons pouvoir éviter cette grève à travers un dialogue constructif », a confirmé le porte-parole du gouvernement, Ousseni Tamboura.

Ce mouvement d'humeur des transport fait suite à un désaccord entre le Haut conseil des transporteurs du Burkina Faso (HCT-BF) et la faitière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB), les deux principales faîtières des transporteurs routiers sur la gestion du fret en provenance et à destination du Burkina Faso. 

Les autorités souhaitent avoir un seul interlocuteur entre les deux organisations, qui n'arrivent pas à se fédérer pour parler d'une même voie. 

Alors que l’union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB) souhaitent réunir les transporteurs au sein d’une seule faîtière, les membres de la faîtière unique des transporteurs routiers du Burkina (FUTRB) décrient de leur côté une ingérence des autorités gouvernementales dans leurs affaires.

C’est cette situation de confusion interminable qui a emmené les chauffeurs routiers réunis au sein de l’UCRB a annoncé un arrêt de travail allant du 22 au 26 février 2021. 

En rappel, suite à de précédentes protestations, les structures avaient signé un protocole d'accord en octobre dernier et qui peine à être respecter par certains signataires. 

Boa, Ouagadougou