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Côte d'Ivoire :  Fête du travail, les centrales syndicales exposent leurs revendications au Premier ministre dont les coupures intempestives d'électricité, la non déclaration des travailleurs
 

Côte d'Ivoire : Fête du travail, les centrales syndicales exposent leurs revendications au Premier ministre dont les coupures intempestives d'électricité, la non déclaration des travailleurs

 
 
 
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 Il y a 2 ans
 
 
 
 
 
© Koaci.com - samedi 01 mai 2021 - 18:05


L'édition 2021 de la fête du travail est célébrée dans le contexte de la COVID-19, mais elle ouvre de nouvelles perspectives pour les travailleurs.


Adama Camara, ministre de l'Emploi et de la protection sociale l'a signifié à l'entame de la cérémonie officielle qui s’est tenue aujourd'hui à la Primature sous la présidence du Premier ministre, Jérôme Patrick Achi.

Il a à l'occasion indiqué que le Président de la République a autorisé la célébration à l'intérieur du pays dans un format restreint dans un espace clos.


La fête du travail est la célébration de la lutte et sociale. Le ministre de l’emploi et de la protection sociale a affirmé que la COVID-19 continue d'impacter négativement le monde du travail.


Il a promis aux responsables syndicaux qu'il organisera des rencontres tous les six mois pour évaluer l'état de la prise en compte de leurs revendications. Selon lui, ces rencontres permettront de consolider le dialogue social.


Adama Camara a annoncé enfin que des « travaux de modification du code du travail sont en cours pour intégrer, le télétravail etc. »


Au nom de la Centrale Humanisme, son Secrétaire général, Mamadou Soro a félicité les autorités pour leurs efforts de résilience. Se projetant à l'après COVID-19, le SG appelle l'écriture d'un nouveau contrat social.

Au nombre des revendications, la Centrale Humanisme demande au gouvernement de classifier la COVID-19 dans la catégorie des maladies de travail.


1,825 million de travailleurs ont perdu leurs emplois du fait de la COVID-19. Pour la préservation des emplois, Mamadou Soro invite le Gouvernement à consolider le dialogue social, à renforcer la protection sociale des travailleurs du secteurs informel.


 

La Centrale Humanisme, souhaite l'assouplissement des conditions auxquelles sont soumises les entreprises pour les prêts COVID-19.

Son SG a invité les travailleurs à se faire vacciner contre la COVID-19 et d'arrêter de se faire peur, car ils sont obligés de vivre avec cette pandémie.


Au titre de la revalorisation des salaires, la Centrale Humanisme appelle le patronat à rouvrir les négociations catégorielles avec les organisations syndicales bloquées depuis plus de 5 ans.


Il a souhaité enfin que les autorités intègrent Humanisme et l'Union nationale des travailleurs de Côte d'Ivoire dans le conseil d'administration de la CNPS et du FDFP et l’accompagnement technique et financement de l'Etat dans la construction de la maison du travailleurs.


Kodibo Yves Secrétaire général de l'Union nationale des travailleurs de Côte d'Ivoire a souhaité au nom de cette centrale syndicale l'adoption du nouveau statut général de la fonction, la revalorisation de l'indice de travail qui est de 300 FCFA à 500 FCFA depuis des années, la revalorisation des primes de risque et la prise en compte des pompiers civils dans la répartition de la prime COVID-19.


Traoré Dohia Mamadou, Secrétaire général de la FESACI a dénoncé les coupures intempestives du courant qui ont des répercutions sur le quotidien des ivoiriens. SELON lui, le prix de la tonne de ciment est passé de 70 mille FCFA à 85 mille FCFA.


Au nom de la Centrale Dignité, Elie Boga Dago s’est fait l'avocat des Inspecteurs de travail, des travailleuses domestiques etc.

Concernant les travailleuses domestiques, il a déploré le fait que 5% de ces travailleurs sont déclarés, à la CNPS. Selon lui, celles qui sont déclarés travaillent dans les organisations internationales.


Elie Boga Dago a déploré le fait que les Directeurs généraux, les ministres etc. ne respectent pas la loi du travail.

Il propose au Premier ministre de privilégier la déclaration des domestiques comme l'un des critères de nomination des Directeurs et des ministres.


 

Le Secrétaire général de la Centrale Dignité a dénoncé, le coût élevé des transports publics et a souhaité enfin, la revalorisation de l'allocation familiale dans le public comme c'est le cas dans le privé en le faisant passer de 2500 à 5000 par enfant.


Le troisième Secrétaire adjoint de l'UGTCI, Koffi Assegnant a au nom de la plus vieille centrale syndicale ivoirienne dénoncé la non prise en compte des 149 travailleurs des entreprises de téléphonies mobiles fermées, dans des entreprises étatiques.

Il a souhaité que des initiatives soient prises pour le décollage du secteur informel. Pour lui, l'autonomisation de la femme doit être au cœur des actions du Gouvernement.


Le troisième Secrétaire adjoint a suggéré au Premier ministre de déclarer la journée du 8 mars chômée payée et a invité le gouvernement à la révision de l'IGR.


M. Koffi a déploré le fait que des revendications de l'UGTCI non encore satisfaites reviennent chaque 1er mai et a demandé au Premier ministre de donner des instructions pour que lesdits dossiers ne reviennent plus.

Il a enfin attiré l'attention de Jérôme Patrick Achi de l'inexistence de plateaux techniques dans les hôpitaux du pays qui crée de nombreux désagréments aux populations.



Wassimagnon

 


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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