Muhammadu Buhari (ph)

Un complot serait organisé au Nigeria par des éléments mécontents pour destituer le Président Muhammadu Buhari par des moyens non démocratiques.

Sur la base de certaines informations, la présidence nigériane a annoncé ce mardi qu'il existe des preuves irréprochables montrant que des éléments perturbateurs recrutent les leaders de certains groupes ethniques et politiciens dans le pays pour démettre de force le Président Buhari de ses fonctions.

Dans une déclaration rendue publique par Femi Adesina, le chargé des communications du Président, il est révélé que certaines personnes « convoquent une sorte de conférence, où un vote de défiance sera voté contre le Président, pour plonger ainsi le pays dans une nouvelle tourmente ».

Des dessous de cette affaire, la présidence a fait savoir que le Département des Services d'Etat (DSS), a alerté le dimanche sur les manœuvres sinistres d'éléments malavisés pour comploter contre sur le gouvernement, la souveraineté et l'existence des institutions du pays.

La présidence tout en prétextant qu’elle dispose « des preuves irréprochables » que certains « chefs religieux et politiciens mécontents » sont de mèche avec des forces extérieures pour renverser Muhammadu Buhari en tant que Président a mis en garde qu'elle traitera de manière décisive tout groupe qui fera quoi que ce soit pour saper le gouvernement démocratiquement élu dans le pays même si certaines plumes indisciplinées seraient ébouriffées dans le processus.

En détail sur le plan qui est orchestré contre Buhari pour imposer un ordre antidémocratique dans le pays, la présidence a mis au point que le projet de déstabilisation est soutenu « par certains chefs religieux et politiques passés mécontents… La volonté, ces derniers temps, par ces éléments, est de préparer adéquatement le terrain pour leurs intentions ignobles, qui sont conçues pour causer davantage de chagrin pour le pays ».

Après avoir exposé le plan visant à démettre le Président de son poste, la présidence a rappelé la voie légale pour accéder au pouvoir. De ce fait, elle a mis au point que « les nigérians ont opté pour un régime démocratique, et la seule façon acceptée de changer un gouvernement démocratiquement élu est par le biais d'élections, qui se tiennent à des moments précis dans le pays. Tout autre moyen est manifestement illégal, voire trahison ».

Mensah correspondant permanent de KOACI au Togo, Nigeria et Ghana

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