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Côte d'Ivoire : CDCI, des employés licenciés en sit-in au km 24 pour réclamer de leurs droits, les syndicats appellent à une action urgente de l'État
 

Côte d'Ivoire : CDCI, des employés licenciés en sit-in au km 24 pour réclamer de leurs droits, les syndicats appellent à une action urgente de l'État

 
 
 
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© Koaci.com - dimanche 30 mai 2021 - 13:00

Manifestation de licenciés de CDCI samedi à Abidjan (Ph KOACI)


La situation financière de la Compagnie de Distribution de Côte d’Ivoire (CDCI) passée aux mains du gérant marocain depuis 2019, est au beau fixe avec près de 300 emplois en phase d’être créés d'ici à la fin de l’année et l’ouverture en perspective de plusieurs magasins.


Du moins, c’est ce qu’aurait laissé entrevoir Mr Gbahi, Directeur des ressources humaines de ladite entreprise lors d’une rencontre avec la presse le mercredi 26 mai 2021. Toute réalité qu’ont rejetée catégoriquement les syndicats licenciés de cette entreprise joints au téléphone par KOACI suite à un sit-in qu’on fait hier des employés licenciés de la CDCI devant un entrepôt de ladite entreprise, sis en zone industrielle au kilomètre 24.


« Ce sit-in de certains employés, en tant que secrétaire général, je peux ne pas participer à une action, mais en être informé. Effectivement, j’ai été informé que des employés qui ont été licenciés sont en train de manifester,et c’est tout à fait normal puisque l’entreprise fait croire qu’elle va pour le mieux et qu'à contrario des employés sont licenciés. Et j’en ai été informé.


 

Cette situation n’est pas surprenante pour quiconque connaît la réalité de cette entreprise qui depuis octobre 2019, a été arrachée des mains de Monsieur Yasser. À leur arrivée, les responsables de Belle Vie, désormais les dirigeants de la CDCI, ont promis à tous les employés de réaliser de grandes choses qui ne se sont jamais réalisées. Pis, loin d’évoluer, on n’est pas passé de fermeture de magasins jusqu’au licenciement pour motif économique qui continue d’avoir cours. Les acquis enregistrés pendant plusieurs années à savoir le droit au syndicalisme, le paiement des jours fériés et heures supplémentaires n’existent plus. Nous pensons que ces nouveaux dirigeants ne sont pas à la hauteur et qu’il serait mieux qu’ils laissent la gestion de l’entreprise à quelqu’un d’autre. », a martelé Attialé Segui Isaac, Secrétaire général de Synatra-CDCI au nom des quatre centrales syndicales que sont la Fesaci, l’Ugtci, Dignité et Fgtci.


Ce qui choque les syndicats, c’est surtout que les licenciements continuent d’avoir cours à la CDCI et la situation intenable des 800 licenciés dont certains, à ce jour, sont déclarés décédés et d’autres devenus sans abris et contraints à déscolariser leurs enfants.


Toute situation, qui a poussé les syndicats à interpeller le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara qui selon eux a été élu que nous pour le bonheur des Ivoiriens, à s’y impliquer personnellement afin que les droits des travailleurs de la CDCI soient payés et surtout pour éviter que ce qui à cours en ce moment à la CDCI n’en vienne à devenir en Côte d’Ivoire une jurisprudence en Côte d’Ivoire.


Enfin, Isaac Segui Attiale et ses camarades syndicats ont –ils appelé les centrales syndicales Ugtci, Fesaci, Fgtci et Dignité ainsi qu’aux structures de défense des droits des travailleurs  présentes en terre ivoirienne à prendre à bras-le-corps la question.


Jean Chresus, Abidjan


 
 
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