Jean- Claude Shanda Tomne, le président du Mouvement populaire pour le dialogue et la réconciliation (MPDR), invite les missions diplomatiques et les représentants des organismes internationaux accrédités au Cameroun, ainsi que les organisations privées qui suivent l’évolution de la situation sécuritaire du pays, à se ranger du côté de la vérité.

C’était mardi 29 juin 2021 lors d’une conférence de presse.

Selon Shanda Tomne, si dans la pire des hypothèses la responsabilité de la crise sécuritaire actuelle pouvait incomber au gouvernement, elle ne lui incombe plus maintenant au regard des « nombreuses reformes intervenues. »

Pour l’opposant Yaoundé a fait des concessions pour sortir de la crise.

Le président national du MPDR récuse l’idée selon laquelle il n y a pas et ne saurait exister de solution militaire.

« Dans le monde actuel, aucune rébellion ne pourra venir à bout d’un Etat moderne. (…) aucun groupe, ni clan, ni secte de quelque nature que ce soit ne saurait contrarier brutalement ou anarchiquement le destin de la République », soutient-il.  

Il invite tous les activistes, et soutiens des séparatistes à « dissocier clairement la problématique de la transition au sommet des institutions, problématique certes pressante, stressante et haletante avec la question de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale et de la forme de l’Etat qui est certes inévitable et incontournable dans la compréhension de la crise anglophone.»

En rappel, le Grand dialogue national organisé par le pouvoir du 30 septembre au 4 octobre 2019 à Yaoundé n’a pas réussi à mettre fin au conflit dans les deux régions majoritairement anglophones. 

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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