Gervais Boga ici avec la Conseillère du PR Aimé Zébéyoux (Ph) 

Le Président-Fondateur de la FIDHOP (Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme), Dr Boga Sako Gervais, fait la une de quelques médias, depuis l’annonce de sa démission de la Direction de plateforme de l’opposition, Ensemble Pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS).

Il ne manque plus aucune occasion pour tirer à boulet rouge sur les partisans de Laurent Gbagbo appelés communément « GOR ».

La cerise sur le gâteau, c’est désormais une rencontre qu’il sollicite via le Ministre Ibrahim Cissé Bacongo et la conseillère spéciale du président de la République, Mme Aimée Zébéyoux, avec  le chef de l’Etat, Alassane Ouattara.

 À l'en croire, il voudrait évoquer avec le numéro un du pays l’épineuse question de la réconciliation nationale.

Par ses démarches l’on comprend qu’après dix ans d’absence hors du pays, l’homme de droit se veut être désormais un interlocuteur privilégié auprès de toute la classe politique ivoirienne. Pour rappel, l’ex-exilé en Italie a déjà rencontré Simone Gbagbo et Henri Konan Bédié.

Mais son revirement de position après avoir soutenu le Conseil National de Transition (CNT) laisse entendre par ses détracteurs qu’il veut échapper aux mailles de la justice ivoirienne.

Pour rappel, Gervais Boga Sako a été placé sous contrôle judiciaire en juillet dernier et la procédure suit son cours.

 Les chefs d’accusation retenus contre le président du FIDHOP se résument en ses déclarations au sujet du 3ème Mandat d’Alassane Ouattara, contesté par l’opposition et qui a engendré la création du CNT.

Donatien Kautcha, Abidjan