Sulaiman Adamu (ph)

Le parti au pouvoir au Nigeria, le All Progressives Congress (APC) a exclu avec effet immédiat de ses rangs un responsable départemental, Sulaiman Adamu, pour avoir souhaité que le Président Muhammadu Buhari meurt pour que son Vice-président Yemi Osinbajo le remplace.

L’exclusion est contenue dans un communiqué publié ce jeudi à Abuja par John Akpan Udoedehe, le secrétaire national de l'APC. Adamu était avant son éviction le président par intérim de l’APC dans le département de Yola Sud, dans l'État d'Adamawa, nord-est du Nigeria.

Le secrétaire de l’APC a expliqué que la décision a été prise lors de la 16e réunion du Comité de planification de la convention intérimaire/extraordinaire (CECPC) qui s'est tenue le 1er septembre 2021 à Abuja au secrétariat national.

Avant la décision de renvoi, le parti a délibéré sur le rapport des infractions d'Adamu et les recommandations du comité de discipline de sept membres mis en place par le comité de travail de l'État d'Adamawa.

Causes de l’exclusion

Des causes immédiates de l’exclusion d’Adamu de l’APC, il ressort que le militant est accusé d’avoir émis le vœu que le coronavirus tue Buhari.

Le désormais ex membre de l’APC a été surpris en août dernier en train d'insulter le Président Buhari lors d'une réunion du parti. Il est lui reproché d’avoir tenu « des propos malsains contre le Président Muhammadu Buhari, le chef du parti ».

Sur la déclaration à polémique, Adamu est cité en ces termes « je ne sais pas pourquoi le coronavirus n'a pas tué Buhari. Si le Président se met à côte du vice-président Osinbajo, je choisirai Osinbajo et laisserai Buhari ».

En plus de cette déclaration, Adamu est aussi « reconnu coupable d'avoir jeté le discrédit sur l'image du parti, créant ainsi un doute sur la qualité du President et sa loyauté envers le parti ».

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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