Des femmes assistant à une vidéo projection (ph KOACI) 

« Le constat que l’on fait aujourd’hui, c’est que l’économie de la ville de Bouaké est tenue par les femmes qui se retrouvent malheureusement dans la tranche d’âge exposée au cancer c’est-à-dire la tranche d’âge comprise entre 40 et 50 ans. Et nous savons que le développement de l’économie s’accompagne du stress qui est identifié comme l’un de facteur à l’origine des cancers.

C’est donc très important que cette lutte contre le cancer soit l’un de nos premiers combats de façon à ce que chaque femme puisse profiter pleinement des programmes de développement et de lutte contre la pauvreté sans être soumise à une maladie aussi sournoise comme le cancer...» a fait savoir la députée Mariame Koné, docteur en entomologie (hygiéniste) dès l'entame de sa prise de parole à l'occasion du lancement de la campagne de dépistages gratuits des cancers du col de l’utérus et du sein.

Pour la présidente de la Fédération des Associations de Femmes de Gbêkê (FAFEG-Ton pied mon pied), l'objectif de cette campagne est de participer à la lutte contre les cancers du col de l’utérus et du sein, deux pathologies que contractent beaucoup de femmes à travers le monde. Pour ce faire, l'honorable Mariame Traoré, présidente du mouvement « Agir pour Bouaké » et députée suppléante de la circonscription électorale de Bouaké-commune, a procédé ce vendredi 1er octobre 2021 au lancement d’une campagne de dépistages gratuits de ces maladies dénommée « Bouaké octobre rose ». À en croire l'initiatrice, cette campagne vise à

sensibiliser les femmes de la région de Gbêkê et au delà de passage à Bouaké, sur les dangers liés aux cancers du col de l’utérus et du sein de sorte à leur faire adopter les pratiques d’auto-dépistage (autopalpation) à les rapprocher du dispositif médical de dépistage et de traitement de ces maladies.

Démarrée ce samedi 02 octobre 2021, cette opération de dépistages gratuits des cancers du col de l’utérus et du sein, se poursuivra jusqu’au vendredi 29 octobre 2021. Par ailleurs, les femmes sont invitées à se faire enregistrer dans les différents points relais à la mairie de Bouaké, au siège social du mouvement « Agir pour Bouaké » situé au quartier Kennedy (en face de Care International) et au CIMAB au Commerce derrière le palais de justice, où elles devront procéder au retrait de leurs coupons de programmation indiquant le lieu, le jour et l’heure de passage pour chaque femme pour pouvoir se rendre dans le lieu de l'opération à la CIMAB.

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com