Issiaka Diaby en procès contre la circulation des faussaires de fers à béton 

De 9 heures à 13 heures, quatre bonnes heures pendant lesquelles le procès d'Issiaka Diaby s'est tenu hier mercredi 15 décembre 2021 devant le tribunal correctionnel d'Abidjan Yopougon.

Trois des accusés étaient devant les tribunaux. Ce procès d’Issiaka Diaby, constitué partie civile dans l’affaire dite de "l’écoulement sur le marché local de faux fers à béton", s’est rouvert devant le tribunal correctionnel du palais de justice d’Abidjan-Yopougon. 

Cette énième audience a cette fois enregistrée les présences de Chaabi Wassin ; Chaabi Khalil et d’Amoudou Cissé. 

Ces personnes citées, sont poursuivies par le parquet après la plainte de M. Diaby et des ex-employés des entreprises dont ils sont actionnaires pour « voie de fait et violence » et pour « l’écroulement sur le marché local de faux fers à béton ».

 Ce procès tant attendu a duré le temps d’un feu de paille. Pour cause, deux des principaux présumés faussaires de fers à béton ont brillé par leur absence. Toute chose qui a conduit les avocats de M. Diaby à proposer et obtenir de la part du président du tribunal correctionnel, le report de l’audience à la date du 12 janvier 2022. 

Pour eux, il est impératif pour l’éclatement de la vérité que toutes les parties concernées par cette affaire soient entendues.

 L’avocat de la défense a pour sa part, opté également pour le report à la date convenue susmentionnée. Principal plaignant dans cette affaire, Issiaka Diaby, président du collectif des victimes en Côte d’Ivoire (Cvci) a salué la présence des trois accusés à l’audience.

« En tant que citoyen ivoirien je suis satisfait en ce sens que ces gens ont compris qu’ils sont tenus de respecter nos institutions, les personnes qui les incarnent et surtout respecter les lois de notre pays. A ce niveau je suis heureux », a-t-il martelé.

Issiaka Diaby a montré sa détermination à aller jusqu’au bout de ce procès pour faire triompher la vérité sur cette affaire d’une part et mettre fin à la commercialisation de faux fers à béton sur le marché, d’autre part. 

« Pour toutes ces absences, mes avocats ont souhaité que le procès soit reporté pour qu’ils comparaissent tous sans exclusion. Nos avocats et moi-même à travers ce procès souhaitons faire respecter nos institutions, les personnes qui les incarnent et in fine, nos lois. Il ne faudrait pas que quelqu’un nanti soit-elle se croit au-dessus de la loi et donc intouchable dans ce pays. 

C’est tout le sens du combat que nous menons mes avocats et moi », a affirmé le concerné.

 « Nous pensons que la justice sera dite et qu’enfin, les faussaires de fers à béton seront mis hors d’état de nuire », a ajouté Issiaka Diaby.

Jean Chresus, Abidjan