Déployés dans divers endroits du pays après leur formation, plusieurs élèves stagiaires en provenance du Centres d'Animation et de Formation Pédagogique (CAFOP) de Bondoukou se disent confrontés à un dilemme. Évoquant une situation financière pas reluisante, ces élèves stagiaires en poste à l'intérieur du pays, à qui il est demandé d'effectuer le déplacement sur Bondoukou pour déposer les RIB, plaident auprès de leur ministre de tutelle afin que cette dernière intervienne en vue de trouver la solution adéquate.

« C'est avec la mort dans l'âme que nous souhaiterions attirer l'attention particulière de notre ministre de tutelle, en l'occurrence, Madame Mariatou Koné sur une situation qui prévaut et du moins incongrue au Trésor régional de Bondoukou. De quoi il est question ?

En effet, en vue de percevoir la bourse au titre de l'année 2020-2021, il est demandé à tous les élèves stagiaires de la 3ème année ayant fait la formation dans l'illustre CAFOP supérieur de Bondoukou et se trouvant en stage de responsabilité, affectés dans les différentes DRENA que compte la MENA sur l'étendue du territoire national, d'effectuer le déplacement afin de déposer les RIB. Force est de reconnaître que cette disposition n'est faite pour nous arranger en ce sens où les moyens font défaut.

En ce effectuant le déplacement, c'est au moins la somme de 25 000 voir 30 000 fcfa comme titre de transport car nos positions géographiques sont fortement éloignées. Nous le disons parce que bons nombres de nos paires se sont retrouvés suite aux affectations à la lisière des différents pays frontaliers tels que la Guinée, le Libéria, le Burkina Faso, le Mali,...

La raison avancée par les responsables de ladite structure, serait les détournements qui ont pignons sur rue au sein de l'entité étatique. Nous estimons que nos responsables du CAFOP pourraient procéder au dépôt de nos RIB pour nous alléger la tâche. Pour le moins qu'on puisse dire, qu'est-ce que nous avons avec un problème de gestion interne? Complètement sans fondement plausible pour nous. Vraiment, nous appelons vivement au sens inné et maternel de Madame la ministre pour amoindrir notre souffrance.

À toutes fins utiles, la situation est très austère. Tel est notre cri de cœur de ce jour. Tout en vous remerciant à l'avance, nous vous prions d'agréer Madame la ministre, l'expression de nos sentiments distingués.» ont confié à KOACI, un groupe d'élèves stagiaires de la 3ème année, ayant fait la formation dans le CAFOP de Bondoukou, implorant la ministre Mariatou Koné afin qu'elle jette un regard sur leur cas, en trouvant la bonne formule avec les responsables du trésor ivoirien.

T.K.Emile, Bouaké

tkemile@koaci.com