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Côte d'Ivoire : Mise en place d'une plateforme de coopération pour  l'extension de la Couverture Maladie Universelle aux agriculteurs et à leurs familles
 

Côte d'Ivoire : Mise en place d'une plateforme de coopération pour l'extension de la Couverture Maladie Universelle aux agriculteurs et à leurs familles

 
 
 
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© Koaci.com - lundi 07 février 2022 - 13:13


Sous l’impulsion du Programme d’Appui aux Stratégies Sociales (PASS), l’initiative de protection sociale en milieu rural (iPS-MR) met en place une coopération intersectorielle de haut-niveau grâce à un partenariat public-privé innovant auquel s’associe le groupe NOVARTIS



Signée le 10 novembre 2020, entre l’Association Nationale des Organisations Professionnelles Agricoles de Côte d’Ivoire (ANOPACI), le Centre Ivoirien de Recherche Economique et Social (CIRES) et le Programme d’Appui aux Stratégies Sociales (PASS), l’Initiative de Protection Sociale en milieu rural (IPS-MR) est une Plateforme de concertation, de coopération, de recherche et d’action, ouverte à tous les acteurs, étatiques et non-étatiques, préoccupés par l’extension de la Couverture Maladie Universelle aux agriculteurs et à leurs familles, et plus généralement par l’extension des garanties contre les risques sociaux en zones rurales. 

 

Elle s’est élargie à la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) depuis le 29 juin 2021, et de nouveaux partenaires s’apprêtent aujourd’hui à la rejoindre. 

 

Le jeudi 03 février 2022, la Plateforme accueillait la CNA-ESCOM (Confédération Nationale des Établissements Sanitaires à base communautaire) emmenée par le Président Clément OUATTARA, dans le cadre de l’élaboration du plan d’action annuel qui doit être soumis aux membres de l’iPS-MR. 

 

Le docteur Jean Etté, Directeur de la Santé Publique et du Développement Durable du PASS a justifié la présence de la CNA-ESCOM en rappelant la formidable innovation sanitaire qu’avait constitué la création des toutes premières formations sanitaires urbaines à base communautaire (FSU-COM), en 1994, dans le cadre du projet de Coopération bilatérale entre le ministère de la Coopération française et le ministère de la Santé Publique ivoirienne. Plus de trente (30) années après leur lancement ces centres de santé communautaires jouent un rôle remarquable dans l’accès aux soins de premier contact en zone urbaine et périurbaine. 

 

Clément Ouattara, Président du Conseil d’Administration de la CNA-ESCOM, a témoigné de la remarquable résilience dont ont fait preuve les FSU-COM, au fil du temps, en dépit des vicissitudes et d’obstacles parfois redoutables. Leur capacité à relever le défi consistant à améliorer l'accès du plus grand nombre aux soins de santé primaires tout en assurant l'équilibre financier de chaque formation, de même que la solidité de l’engagement communautaire qui en assure la pérennité, sont exemplaires. Il était donc naturel, au moment où la Plateforme s’interroge sur son programme d’action en faveur du monde rural, de chercher des inspirations et des références en matière de participation communautaire du côté du mouvement ESCOM.   


 

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Intervenant à son tour, Jean-Victor Ayité, le DG du PASS, a mis l’accent sur la pertinence et l’efficacité des stratégies de Partenariat Public Privé (PPP) qu’illustre parfaitement la coopération qui s’est établie avec le groupe Novartis. Pour lui elle doit être source d’innovations sociales pour proposer des approches permettant d’étendre l’impact des réformes initiées par le gouvernement pour atteindre les populations les plus en périphérie du secteur formel. C’est tout le sens de la mobilisation par la Plateforme du monde de la recherche et des communautés, aux côtés de l’Etat dans une logique de recherche-action permanente pour aller plus loin dans l’extension des couvertures santé dans le monde rural et le secteur informel. Il a exhorté le laboratoire suisse Novartis avec lequel le PASS a signé une convention en aout 2021, à apporter une attention positive aux enjeux soulevés par la Plateforme dans le monde rural en 2022. 

 

De son côté, le docteur Touré Parfait, au nom de Novartis, a relevé l’impact positif des interventions à caractère de RSE (responsabilité sociale de l’entreprise) conduites par le Groupe pharmaceutique suisse mondial sur les catégories sociales défavorisées en développant au niveau local une approche globale rendant le dépistage, le diagnostic et le traitement disponibles. Il a souligné que Novartis était prêt à aller encore plus loin dans le soutien à des dispositifs sanitaires innovants, dès lors que les communautés assument les responsabilités qui sont les leurs par rapport à la protection et à la promotion de leur propre santé. 

 

Ibrahim Diarra, Directeur du CIRES, Président de la Plateforme IPS-MR, a fait valoir l’importance de la recherche scientifique et des interactions entre décideurs et chercheurs. « L’Université et le monde de la recherche sont des acteurs décisifs de l’amélioration des politiques publiques », a-t-il souligné. Dans le cadre de ses premières missions au sein de la plateforme, le CIRES pour sa part accordera une attention particulière à la conception de projets permettant l’amélioration des revenus des coopératives agricoles dans les zones rurales.

 

Les propos de M. Diarra, ont été confirmés par Madame Véronique N’Dri, Vice-Présidente de l’ANOPACI, qui s’est réjouie de l’existence d’un cadre de collaboration étroite entre son organisation et le CIRES, à travers la Convention ANOPACI/CIRES qu’anime le Professeur Placide ZOUNGRANA, Coordonnateur des Programmes et Projets de la Convention ANOPACI/CIRES. 


 De ce large échange de vues, et partage d’expériences, il est globalement ressorti l’idée que l’Initiative de de Protection Sociale en Milieu Rural devait fonctionner comme une Plateforme porteuse d’innovations et qu’elle devait être en mesure de promouvoir une coordination intersectorielle de haut niveau, fondée notamment sur une robuste stratégie de partenariat public-privé. Il est également apparu qu’elle pouvait compter pour cela sur l’intervention d’un secteur privé sensible aux objectifs du développement durable (ODD), et engagé aux côtés des communautés, comme le démontre Novartis en Côte d’Ivoire, mais également sur une recherche universitaire ivoirienne de haut niveau comme l’a brillamment défendu le docteur Ibrahim Diarra. 



Donatien Kautcha, Abidjan 


 
 
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