Katinan Koné PPA-CI

Première réaction de l’opposition « significative » suite au discours du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, mardi dernier au congrès à la Fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro.

Il s’agit de celle du Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo.

Par le biais de son porte-parole, Justin Katinan Koné, le PPA-CI, regrette que malheureusement le président de la République ait occulté les problèmes essentiels du pays.

Au plan de la réconciliation et de la cohésion sociale, il fait observer que les conclusions de la cinquième phase du dialogue politique n’ont connu à ce jour aucun début d’exécution. Il cite entre autres le cas des prisonniers militaires, la réforme de la CEI et du Conseil Constitutionnel et surtout la rencontre souhaitée entre les trois « Grands » en vue de régler les questions sensibles laissées en suspens.

Au plan socio-économique, le PPA-CI relève que le chef de l’Etat n’a fait cas dans son discours sur la question de la dette publique qui s’élèverait à plus de 20.000 milliards de FCFA.

Katinan évoque également le volet sécuritaire avec la menace terrorisme et Diplomatique dans la sous-région, où selon lui, les prises de positions du président ivoirien seraient jugées d’avant-gardistes et excessives.

Dans un tel contexte, le PPA-CI regrette que le discours du chef de l’Etat, en cette occasion solennelle, ait choisi de passer sous silence les problèmes importants de la Côte d’Ivoire ci-dessus rappelés, avant de se prononcer sur la nomination du nouveau vice-président, Tiémoko Koné Meyliet.

« Le PPA-CI tout en prenant acte de la nomination du nouveau vice-président, invite l’exécutif, désormais complet, à rassurer les populations par des décisions politiques et diplomatiques fortes et des mesures économiques et sociales qui impactent positivement leur vie », a-t-il conclu.

Donatien Kautcha, Abidjan