Mme Victoire Tomégah-Dogbé (ph)

Le Premier ministre togolais, Mme Victoire Tomégah-Dogbé, a rencontré hier jeudi 04 août à la Primature à Lomé les responsables des partis politiques pour se pencher sur les préoccupations de l’heure en particulier l’insécurité dans le pays.

L’objectif de cette rencontre vise à créer un cadre d’échanges constructifs avec l’ensemble des acteurs des partis politiques du Togo, afin de les informer de la situation sécuritaire que traverse le pays. Une minute de silence a été observée en hommage aux victimes des récentes attaques et des condoléances ont été présentées aux familles éplorées et des compassions aux blessés.

Sur la nécessite de la rencontre, le ministre togolais en charge de Droits de l’homme et porte-parole du gouvernement, Christian Trimua, a déclaré que les échanges avec les partis politiques ont permis d’avoir leurs regards sur le phénomène, leurs propositions pour compléter les actions que le gouvernement a déjà commencé à mettre en œuvre. Trimua a ajouté que les participants à la rencontre ont partagé « les réflexions sur la nécessité pour tous les acteurs politiques d’être unis et de faire un front commun face à l’agression inacceptable dont notre pays est victime.

Participants et sujets abordés

Ont pris part à cette rencontre des responsable de formations politiques comme le parti UNIR au pouvoir, les regroupements des partis de la DMK, la CPP, le NET, l’UFC et BATIR.

Pour la circonstance, le gouvernement a présenté aux responsables de l’opposition l’état de la sécurité dans la sous-région, l’origine du terrorisme dans l’espace communautaire, l’impact que cela a sur les populations et le territoire national.

Selon la Primature, le gouvernement a par ailleurs dévoilé à des interlocuteurs les dispositions et mesures prises sous l’autorité du Président de la République, d’un point de vue sécuritaire, militaire, économique, social et les autres mesures d’accompagnement.

De leur côté, des responsables politiques comme Prof Komi Wolou, du parti PSR ont salué l’initiative qui est avant une question d’intérêt national. En ce sens, Wolou dira que « la question du terrorisme est une question qui concerne tous les togolais. Ce n’est pas une question partisane et engage chaque citoyen et l’avenir de notre nation ».

Si la société civile et les leaders religieux et d’opinions n’ont pas été conviés à cette rencontre perçue comme celle des politiques, on peut se demander quelle sera la suite de l’initiative prise par le pouvoir togolais pour rapprocher l’opposition près de lui afin de mener de concert la lutte et les stratégies contre le terrorisme.

Mensah,   

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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