Niamien N’Goran, président du comité de pilotage du BP du PDCI mardi à Daoukro (Ph)  

En outre de l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali avec une possible arrivée des chefs d’Etats de la CEDEAO jeudi à Bamako pour dénouer la crise, tous les regards en Côte d'Ivoire seront aussi crispés vers Daoukro où se tiendra le Bureau Politique du PDCI-RDA.

48 heures avant la tenue du conclave, l’ancien Ministre, Niamien N’Goran, président du comité de pilotage, a échangé le mardi 27 septembre 2022 avec le président du parti, Henri Konan Bédié.

Après une séance de travail, le vice-président président s’est ouvert à la presse.

« Le Président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié, nous a reçus, le 08 septembre dernier pour nous donner la feuille de route du comité mis en place pour préparer le bureau politique qui va se tenir le 29, c'est-à-dire jeudi prochain », a rappelé Niamien N’Goran.

« Ce comité a travaillé d’arrache-pied et nous sommes prêts. Nous sommes venus rendre compte et rencontrer le président du PDCI-RDA à 48h de cette importante rencontre du bureau politique qui, en fait, va se tenir pour préparer le congrès de notre parti », a-t-il indiqué avant d’inviter tous les militants du parti à œuvrer pour la réussite de ce grand rendez-vous politique : « C’est un moment important de la vie du PDCI. Vous savez qu’à l’occasion des 75 ans du PDCI, plusieurs structures qui ont été mises en place ont fonctionné. Le président certainement en parlera au cours de son adresse au bureau politique ».

Pour lui, « le président Henri Konan Bédié a fait don de sa personne au PDCI-RDA comme le Président Houphouët d’ailleurs qui est son mentor et je crois que c’est une bonne chose de tenir ses assises du bureau politique à Daoukro. Il faut que cela se fasse dans la sérénité. »

Il poursuit. «Daoukro sait accueillir ses hôtes. Nous ferons en sorte que ce soit une grande réussite en vue de faire avancer notre parti. Nous avons besoin de cohésion », a-t-il promis avant de conclure qu’à l’issue de ce Bureau politique, le Pdci-Rda sera plus que jamais soudé.

Donatien Kautcha, Abidjan