Un chien prêt à être cuisiné (Ph)

En colère après la disparition de son chien, le sous-préfet d'Ayos vient d'interdire l'abattage, la vente et la consommation de chiens et de chats dans sa circonscription administrative.

C'est une décision inédite et courageuse que vient de prendre le sous-préfet d'Ayos, localité située dans le Nyong-et-Mfoumou, un des 10 départements de la région du Centre.

Mokola Alain Ekwe, sous-préfet de l'arrondissement d'Ayos vient en effet d'interdire l'abattage,la vente et la consommation de la viande de chiens et chats "domestiques" sur toute l'étendue de sa circonscription administrative.

L'administrateur civil précise que tout contrevenant à cette décision sera sanctionné d'une amende allant de 500 000 à 5 millions FCFA.

La décision du sous-préfet a été prise après l'arrestation de son chien.

Le Berger allemand du sous-préfet a été arrêté, puis égorgé avant d'être cuisiné dans un bouillon. 

Les jeunes d'Ayos amateurs de la viande de chiens, ont été rattrapés par des gendarmes mis en mission au moment où le chien du sous-préfet était dans une marmite au feu bouillant. 

Ces jeunes ont tous été envoyés en cellule.

L'image a été diffusée sur les réseaux sociaux.

La décision du sous-préfet d'Ayos ne fait pas l'unanimité.

 Elle suscite des grincements de dents parmi les amateurs de la viande de chiens et chats.

Depuis décembre 2000, le Cameroun s'est doté d'une loi qui n'exclut pas des poursuites judiciaires contre toute personne qui commercialise la viande de chiens et chats domestiques.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun

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