Le président de la transition au Burkina, le capitaine Ibrahim Traoré a estimé lors d'un grand entretien sur la télévision nationale que la rumeur sur la présence de Wagner à Ouagadougou a été créé pour rendre le pays infréquentable. 

 « On a entendu partout que Wagner est à Ouagadougou. J'ai même demandé à certains où ont-ils ? Entre temps, on dit qu'ils sont logés dans un hôtel, on était surpris », a déclaré le capitaine Traoré. 

Selon lui « c'est quelque chose (rumeur) qui a été créé parce qu'il ya un état d'esprit général lorsque vous traiter avec Wagner, tout le monde vous fuit ». 

 « Donc c'est quelque chose qui a été créé pour que tout le monde nous fuit », a-t-il insisté. 

 Cependant, a-t-il indiqué, « lorsque vous vous retrouvez coincés comme ca, vous êtes obligés de développer des solutions endogènes et c'est ce que nous sommes en train de faire et le pays est capable de transcender tout cela». 

Le capitaine Ibrahim Traoré faisait notamment allusion au recrutement de 50.000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour aider l'armée dans la lutte contre le terrorisme. 

 « Nous avons nos Wagner, c'est les VDP que nous recrutons. Ce sont eux nos Wagner », a-t-il dit, assurant que « la victoire est certaine. Le pays retrouvera son calme d'antan ». 

Se prononçant sur la tension avec la France, le capitaine Traoré expliquer vouloir « scruter d'autres horizons parce que nous voulons des partenariats gagnant, franc » dans la lutte contre le terrorisme.

« Mais il n'y a pas une dent contre un partenaire particulier ou une haine contre un partenaire particulier », a-t-il rassuré. 

Ila souligne que ce n'est pas la fin des accords diplomatiques avec la France. 

«C'est un accord militaire et dans les textes de l'accord, il est prévu que des parties puisse le dénoncer. C'est juste un processus qui a été enclenché et ça n'a rien à voir avec la diplomatie»,a-t-il ajouté. 

 «Ils nous l'ont dit : notre souveraineté dépend de nous et c'est ce que nous réclamons à travers la dénonciation de cet accord mais il ya pas de rupture des relations diplomatique ou de haine contre un état particulier », a-t-il insisté. 

Selon le capitaine Traoré, « tout ce que le peuple veut c'est sa souveraineté et pouvoir vivre dignement et nous avons cette capacité. S'il y'a des faits ou certains accords qui nous empêchent de pouvoir donner cette dignité à notre peuple, il va de soi qu'on s'oppose à cela et qu'on prenne des actes contre cela ». 

 « J'insiste sur notre souveraineté et l'équilibre de nos relations. Peu importe l'état, si c'est pour venir nous coloniser 'encore, nous dominer, nous ne serons pas d'accord», a-t-il tranché. 

Le recrutement des se trouve être contraire aux lois de certains États/partenaires « donc subitement on se retrouve à nous refuser un certain nombre de choses, notamment les équipements militaires. Si on ne peut pas nous permettre d'acquérir des équipements militaires dans tel pays, on va aller dans d'autres pays pour l'acquérir », a déclaré le chef de l'État, expliquant le rapprochement avec la Russie. 

 « Qu'on nous permette de pouvoir nous équiper et faire la guerre parce qu'on ne va pas s'asseoir et regarder notre peuple mourir, ça jamais. Sinon pourquoi on serait venu ? », a-t-il conclu. 

Boa, Ouagadougou