Samedi à Assinie (ph KOACI)

Les physalies ou couramment appelées "méduses bleues", même si elles ne sont en réalité pas des méduses en tant que tel malgré les apparences et les puces de sable, ont pris d'assaut les plages d'Assinie.

Le littoral de la station balnéaire à l'est d'Abidjan, entre terre, lagune et mer, se voit frappé d'une invasion de ces deux phénomènes, certes non-mortels pour l'homme, mais extrêmement venimeux. En témoignent les nombreux plagistes piqués en cette fin de semaine par ces dangereux colonisateurs de bord de mer.

Urticaire sur les jambes, douleur intense jusqu'à gêne respiratoire, ceux piqués par les physalies ou les puces de sables se voient, après coup, étonnés de constater le phénomène, jusque-là apparemment jamais relevé ces dernières décennies.

Difficile de les percevoir de premier abord avec la forte houle, elle-même dangereuse avec ces courants d'arrachement, et l'écume de mer.

Les puces de sable, elles, vous agresseront sur le sable en bord de rivage si par malheur, comme il est courant de le constater, vous choisissez de vous allonger ou vous assoir pour profiter de la sensation des fins de vague.

"J'avais jamais vu ça", témoigne un visiteur habitué des lieux, dont la femme a été piquée aux jambes après une baignade par ces "méduses bleues" qui, même mortes, échouées et à moitié sèches, demeurent dangereuses plusieurs jours ou semaines après leur échouage.

Un touriste européen sortira lui de l'eau avec une terrible gêne avant de comprendre qu'il avait été piqué par des puces de sable. À la vue du bas de ses jambes devenues rouges, nous comprendrons sa douleur.

Méfiance donc si vous comptez vous rendre à Assinie.

Ak