Migrants

 Plusieurs migrants d'Afrique subsaharienne sont victimes d'agressions physiques exacerbées par les récentes déclarations du Président Kais Saied.

Le gouvernement malien s'est dit préoccupé par le traitement infligé par aux migrants subsahariens et de ses compatriotes.

C'est ce qu'a fait savoir Seydou Coulibaly, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, rapportant des scènes de violence physique, d'expulsion de bâtiments ou d'expropriation de biens" dont sont victimes les migrants maliens.

À travers un communiqué, le gouvernement maliens a exprimé ses vives préoccupations concernant la situation actuelle des migrants d'origine subsaharienne en général et de ses compatriotes, y compris des étudiants maliens en Tunisie. 

Il a aussi rappelé que la protection et la sécurité des Maliens vivant en Tunisie sont de la responsabilité des autorités tunisiennes et invité le gouvernement tunisien "à prendre les dispositions utiles pour assurer l'intégrité physique et la protection des biens" de ses compatriotes. 

L'Ambassade du Mali en Tunisie avait invité vendredi dernier ses ressortissants au calme et à la vigilance, et demandé pour ceux qui le souhaitent à s'inscrire pour un retour volontaire.

Sans pour l'heure présenter des excuses suite aux propos jugés xénophobes du Président Kais Saied, la Tunisie a demandé mardi aux ambassades étrangères de ne pas s'immiscer dans ses affaires intérieures.

Un dernier communiqué en date qui fait suite à des informations sur des rencontres que des personnalités récemment arrêtées début février auraient eues avec des diplomates occidentaux.