Plus d’une centaine d’acteurs issus des organisations de la société civile, des ministère de la santé et de l’Hygiène publique, de la justice et des droits de l’homme, de l’Intérieur et la sécurité, de la femme, de la défense, de l’emploi et de la protection sociale ainsi que des partenaires techniques et financiers sont en conclave depuis ce mardi 28 Mars 2023 dans un édifice hôtelier à Abidjan. Avec pour objectif d’apporter une réponse globale aux obstacles persistants liés aux droits humains entravant l’accès aux services VIH et de la Tuberculose.

Cet atelier prévu sur trois jours se veut une consultation interactive et participative au cours de laquelle les participants plancheront sur les activités prioritaires et les recommandations pertinentes pour arriver à réduire le niveau de stigmatisation et de discrimination en matière de VIH-SIDA.

Cette rencontre servira, par ailleurs, à dresser le bilan de la mise en œuvre des recommandations de la première consultation multisectorielle qui s’est faite en 2019, à présenter les conclusions et les recommandations de l’évaluation des progrès réalisés dans le cadre de l’initiative « Lever les barrières» suscitée par le Fonds Mondial, à présenter les activités et initiatives en cours, les défis à surmonter ainsi que les recommandations pertinentes pour réduire le niveau de stigmatisation et de discrimination sur la problématique du VIH-SIDA.

La deuxième consultation multisectorielle servira, en outre, de cadre pour l’identification des actions prioritaires pour booster la réponse nationale au VIH-SIDA, la tuberculose, les autres maladies prioritaires ainsi que les maladies émergentes et reémergentes.

Au cours de cette rencontre, M Henk Van RENTERGHEN, Directeur pays d’ONUSIDA s’est réjoui de la baisse du taux de séroprévalence en côte d’ivoire. Toutefois, le diplomate Onusien a émis à souhait que soient améliorées en terre ivoirienne les stratégies de la lutte contre le VIH-SIDA et la tuberculose. Non sans manquer d’insister sur la nécessité d’œuvrer efficacement à la levée des barrières qui entravent la lutte contre le VIH-SIDA dans le pays.

Pour parvenir à éradiquer le VIH-SIDA et la Tuberculose, l’ONUSIDA formule le plaidoyer que soit mis en place, en côte d’Ivoire, d’un cadre normatif juridique qui va permettre aux organisations de la société civile, qui luttent depuis des années contre le VIH-SIDA, d’avoir accès aux ressources de l’Etat.

Cheffe Programme Droits Humains à l’ONG Alliance Côte d’Ivoire, Madame Michèle GOBA a précisé que la consultation nationale multisectorielle vise à mettre en place un plan d’actions consensuelles de toutes les parties prenantes en vue de l’élimination du VIH-SIDA en côte d’Ivoire.

Le taux de séroprévalence en côte d’ivoire, à ce jour, à en croire les responsables de l’ONG Alliance Côte d’Ivoire, a significativement chuté. «Aujourd’hui, au niveau de la population, il y a vraiment une baisse significative du taux de prévalence mais les populations qu’on doit prendre en compte, ce sont les populations dites vulnérables. C’est-à-dire des populations qui sont au sein des populations, qui de par leurs statuts et comportements sexuels, constituent des poches de la séroprévalence. Et il faut les prendre en compte. Et c’est pareil pour la tuberculose.», a indiqué, dans la foulée, la Cheffe programme Droits Humains de l’OND Alliance Côte d’Ivoire.

Faut-il le souligner, l'ONG Alliance Côte d'Ivoire, œuvre pour une réponse communautaire pérenne aux besoins des populations au niveau national, international en matière de santé et de Développement durable. Avec comme cheval de bataille, la lutte contre le VIH-SIDA, la tuberculose, les autres maladies prioritaires ainsi que la protection des droits humains liés à la santé.

Wassimagnon