La deuxième édition du Salon Afrique Canada Immigration Investissement (SACII) aura lieu à Abidjan du 12 au 14 octobre autour du thème : «Partenariat gagnant-gagnant pour un avenir économique prometteur entre l'Afrique et le Canada ». Le lancement de cette édition s'est fait en duplex entre Toronto et Abidjan ce week-end.

Le Salon Afrique Canada Immigration Investissement vise à créer un espace unique pour le réseautage, la collaboration et l'information dans le domaine de l’immigration, de la diaspora et de l'investissement. La 2e édition du SACII s'inscrit dans le prolongement de la première qui a réuni près de 4000 visiteurs et exposants.

Selon Dr. Honoré Ouantchi, Président du Comité Scientifique du SACII, l'objectif est de renforcer les réseaux professionnels et les communautés d'affaires entre les deux continents en intégrant trois concepts.

C'est la Chambre de Commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire qui a abrité, cette cérémonie de lancement du SACII organisé par Akwaba community. Dibi Nicaise, représentant Afrique de cette association de droit canadien fondé par des membres de la Diaspora a rappelé les sous-thèmes de ce Salon.

«La première thématique du salon, c'est l'immigration, parce que ceux qui vont au Canada ont besoin d'être informés sur les opportunités de ce pays. La deuxième thématique, la Diaspora qui veut mettre sa compétence à la disposition du continent doit investir sur le continent. Troisième thématique, les possibilités d’études au Canada, puisqu'il offre, aujourd'hui, le meilleur système éducatif au monde. Donnez la possibilité à nos frères d'aller étudier au Canada, c'est garantir leur succès plus tard puisqu'ils vont sortir avec des diplômes et des compétences avérées et reconnues partout dans le monde. La quatrième thématique, c'est l'investissement. Le Canada regorge d'hommes d'affaires qui ne grouillent pas en Afrique, notamment en Afrique francophone. Nous voulons ouvrir une lucarne pour ces hommes d'affaires afin qu'ils viennent en Côte d'Ivoire et en Afrique francophone afin de rencontrer d’autres hommes d'affaires et d’échanger et de faire des Affaires. Ce sont les quatre thématiques qu’adresse, le Salon », a expliqué, Dibi Nicaise.

La première édition du Salon a eu lieu à Abidjan. Selon Rodrigue Vieira, Président adjoint du comité d'organisation, la deuxième édition se déroulera au bord de la lagune ébrié parce que le pays est attractif.

« La particularité, nous venons avec des organisations canadiennes gouvernementales, des entreprises, des investisseurs et avec des membres de la Diaspora africaine. Le Salon, c'est de donner l'information vraie et réelle en ce qui concerne l'immigration. Nous savons aujourd'hui tous les problèmes liés aux voyages clandestins. Nous venons avec des entreprises canadiennes qui veulent investir en Côte d'Ivoire. Nous sommes dans la collaboration bilatérale gagnant-gagnant », a-t-il ajouté.

Rodrigue Vieira prévient les candidats à l'immigration que Akwaba community n'est pas dans le processus de venir chercher des jeunes en Afrique.

« Nous sommes venus donner l'information. Nous voyons qu'il y a beaucoup de consultants, beaucoup de personnes qui font du business autour de l'immigration. C'est le côté informatif qui prime pour nous », a souligné, le Président adjoint du comité d'organisation.

Après la première édition, un accord de partenariat a été signé entre la Fédération des hommes d'affaires d'Ontario et la Chambre de commerce et l'industrie de la Côte d'Ivoire.

Yao Germain, Directeur des études et de l'information économique de la Chambre de Commerce et de l'industrie et de Côte d'Ivoire a assuré que les investisseurs canadiens qui se déplaceront pour ce Salon pourront explorer trois secteurs d'activités en Côte d'Ivoire.

« L'agro-industrie, la transformation des produits agricoles en produits finis. Nous sommes champion toutes catégories dans la production de beaucoup de produits, le cacao, le café, l'hévéa, la noix de cajou etc. dont le taux de transformation varie entre 12 et 36%. Le Gouvernement veut porter ce taux à 50%, il y a donc des efforts à faire, des opportunités à pouvoir transformer ces produits.

Le secteur du BTP en particulier, la construction du fait qu'il y a un déficit important de logements évalué à plusieurs centaines de milliers par an. Il y a des opportunités à construire des bâtiments et à les faire louer en Côte d'Ivoire à la fois pour les individus mais aussi pour les entreprises.

Le tourisme et l'hôtellerie du fait que la Côte d'Ivoire est très fréquentée et le pays reçoit beaucoup de touristes d'affaires qui viennent pour traiter des Affaires. La capacité hôtelière delà ville d'Abidjan n'est pas suffisante en dépit de l'installation de certains hôtels.

Les secteurs formation, éducation, santé, les TIC, la Banque, qui marchent tout aussi bien en Côte d'Ivoire », a-t-il conclu.

Wassimagnon