Georges Armand Ouégnin, candidat du parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) a effectué une visite aux musulmans de cinq (05) localités de Bonoua.

Ce mardi 27 juin 2023, le candidat du PPA-CI aux régionales dans le Sud-Comoé a parcouru les villages d’Adaou, N’Zikro, Kouakoukro Limite, d’Assé et de Samo.

L’objectif de ces tournées du vice-président de l'Assemblée nationale et candidat déclaré du PPA-CI à la présidence du conseil régional du Sud-Comoé, était de partager son message avec la communauté musulmane de sa région à la veille de L'Aïd El Kebir.

« Très chers sœurs et très chers frères musulmans, c'est une joie immense qui m'anime lorsque je me retrouve parmi vous. Aujourd'hui, je ne ferai pas de politique parce qu’aujourd’hui, c'est la veille de la fête de la Tabaski. Et comme je considère qu'il n'y a qu'un seul Dieu et que le sacrifice d'Abraham que vous célébrez demain est commun à toutes les religions révélées, je peux vous assurer que moi, le chrétien, je suis de tout cœur avec vous. C'est la raison pour laquelle j'ai souhaité apporter ma modeste contribution à la réussite de votre fête qui je suis persuadé, sera une réussite », a déclaré l’ancien ministre de Gbagbo pour commencer.

À ses hôtes, Georges Armand Ouégnin a affirmé être venu prôner un message de paix et de réconciliation.

L’ex-ministre de Gbagbo a plaidé pour ne pas que durant les joutes électorales à venir, l'on note un seul acte de violence dans les villages.

« Je suis parmi vous aussi pour prêcher l'amour et la cohésion sociale parce que c'est ensemble que nous pourrons développer notre région. La réconciliation nationale que nous prônons tous ne doit pas être un vain mot, mais un comportement de tous les instants que nous devons tous, autant que nous sommes, adopter dorénavant, parce qu'à la base, au commencement, nous sommes tous frères et sœurs. Il ne faudrait pas qu'on note un seul acte de violence dans nos villages durant les joutes électorales à venir. Je souhaite qu'on retienne du Sud-Comoé, l'image d'une région sereine, apaisée et réconciliée avec elle-même », a-t-il déclaré pour terminer.

Jean Chresus, Abidjan