Emile Ebrottié, porte-parole de la CEI (Ph KOACI)

Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI) a eu une réunion hier jeudi 17 août 2023 avec les formations politiques et leurs candidats au siège de l'institution électorale.

Lors de cette rencontre, le président de la CEI a fait savoir qu'ils sont 8.012.424 électeurs qui sont attendus dans les urnes le 2 septembre 2023.

Pour ces élections qui seront un test avant le scrutin présidentiel d'octobre 2025, force est de constater que des candidats ont déjà commencé des séries d'activités de propagande électorale avant l'heure.

La période de campagne électorale pour les élections municipales et régionales de septembre prochain a été programmée du 25 au 31 août 2023. Cette date devra néanmoins être confirmée par un décret pris en Conseil des ministres.

Les campagnes électorales n'étant pas encore ouvertes, la CEI a déploré que des candidats, déjà sur le terrain s'adonnent à des propagandes électorales.

Dans un communiqué du jeudi 17 août 2023 lu par son porte-parole Emile Ebrottié, la CEI a émis un avertissement à l'endroit des candidats déjà en campagne.

Alors que l'article 28 du Code électoral précise que les dates de début et de fin de la campagne électorale sont fixées par un décret pris en Conseil des ministres, sur recommandation de la CEI, ces candidats hors la loi seront-ils condamnés ?

En-tout-cas, dans son communiqué, l'institution présidée par Kuibiert Coulibaly fait savoir dans son communiqué que « la CEI rappelle aux candidat(e)s, qu’aux termes des dispositions des articles 31 et 32 du code électoral, toute forme de propagande électorale en dehors de la période réglementaire est formellement interdite et passible de sanctions ».

Jean Chrésus, Abidjan