kildadi Taguieke Boukar le gouverneur de l'Adamaoua (Ph)

C'est le 12 septembre dernier que Bertrand Ayissi a été convoqué par kildadi Taguieke Boukar le gouverneur de l'Adamaoua selon une convocation administrative publiée sur le compte Twitter du syndicat des journalistes.

Il a été convoqué à se présenter dans les services du gouverneur de la région de l'Adamaoua le 12 septembre à travers une convocation signée la veille.

"Le refus d'obtempérer à la convocation, entraîne des poursuites judiciaires au contrevenant", précise lit-on dans la convocation administrative.

Le crime du journaliste c'est d'avoir mené et publié une enquête sur le trafic d'organes et ossements humains.

"Bertrand Ayissi, journaliste chef d'Agence de l'œil du sahel est à la compagnie de gendarmerie sur instruction du gouverneur de l’Adamaoua. Il a reçu une convocation suite à une enquête qu'il avait réalisée sur le trafic des organes et des ossements humains dans l’Adamaoua", a indiqué sur Twitter Marion Obam Présidente du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc).

Selon Marion Obam, le gouverneur de la région de l'Adamaoua, "n'a pas le droit garder un journaliste en détention administrative pour avoir fait son travail".

Le 18 août 2023, le journaliste Bertrand Ayissi a mené une enquête sur le trafic d'ossements et organes humains dans la région de l'Adamaoua.

Le gouverneur a ensuite convoqué le journaliste à qui il prête l'intention de vouloir troubler l'ordre public dans la région dans le but de le faire tomber.

Le Snjc a fait savoir que le journaliste a été traité de "journaliste à gage manipulé par des hommes tapis dans l'ombre pour noircir le travail abattu sur le plan sécuritaire dans la région", avant d'être remis à la gendarmerie de la Vina pour être placé en détention.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun. 

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