Laurent Gbagbo, président du PPA-CI (Ph KOACI)

Les élections municipales et les régionales du 2 septembre dernier sont terminées, place aux sénatoriales qui sont prévues pour ce samedi 16 septembre 2023.

Ce jour, c’est un collège électoral spécial va être chargé d’élire le Sénat, la deuxième chambre du Parlement de Côte d’Ivoire.

Pour ce scrutin indirect, les membres de cette chambre haute du Parlement seront élus par des personnes qui, elles-mêmes, ont été élues aux dernières élections municipales et régionales.

Selon l’article 109 du Code électoral ivoirien, le collège électoral des sénateurs est composé des conseillers de districts élus ; conseillers régionaux ; conseillers municipaux ; des candidats à l’élection des sénateurs.

Une source proche de la commission électorale indépendante (CEI) confie que ce sont les élus locaux issus des élections du 2 septembre dernier qui vont élire les sénateurs, même si certaines requêtes ont été portées devant le conseil d’Etat.

64 sénateurs seront élus au soir du 16 septembre 2023. Le parti des peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), ne sera pas de la course.

S’il est vrai que le PPA-CI de Gbagbo avait au préalable mis sur pied son commando devant participer à ces élections sénatoriales, à la dernière minute, KOACI apprend de sources proches du PPA-CI que cette formation politique ne prendra plus part au scrutin.

La décision a été prise hier vendredi 15 septembre 2023 au cours d’un secrétariat général extraordinaire convoqué par Damana Pickass.

« Le secrétariat général du PPA-CI a décidé qu’on ne participe pas aux élections sénatoriales ni en tant que candidats ni en tant qu’électeurs », a confié une source bien introduite au sein du parti de Gbagbo.

Cette décision, savamment mûrie par la formation politique de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo découlerait du fait que le PPA-CI a essuyé un cinglant échec aux dernières élections locales avec moins de dix (10) maires et zéro président de conseil régional. L’allié du PDCI n’ayant pas joué franc-jeu à ces élections, ne bénéficiera pas du soutien des quelques conseillers municipaux et régionaux du parti de Gbagbo.

Jean Chrésus, Abidjan