Malgré toutes les dispositions prises par les autorités compétentes ivoiriennes dans la lutte contre l’orpaillage clandestin, l’on constate que 17 régions constituent encore des foyers sur le territoire national.

Selon les informations de sources concordantes, cette révélation a été faite mercredi 18 octobre 2023, par la Brigade de Répression des Infractions au Code Minier (BRICM).

C’était au cours d’un séminaire organisé par l'Union des Entreprises du Monde Agricole et Forestier (UNEMAF) en collaboration avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) autour du thème « Évaluation de la mise en œuvre de recommandations des ateliers sur la lutte de l’orpaillage illégal ».

Pour la BRICM, pour lutter efficacement contre ce fléau, il convient de renforcer au niveau financier et matériel les entités en charge de la répression afin de poursuivre la lutte efficacement.

Nous apprenons que, la Brigade s’attèle à procéder à une vaste opération de cartographie dynamique des sites d'orpaillage illégal. 

La cartographie actualisée des sites d'orpaillage illégal serait essentielle pour évaluer les actions de lutte menées.

Pour rappel, l’orpaillage clandestin, a des conséquences désastreuses sur l’écosystème, avec la pollution des cours d’eau, la dégradation et l’appauvrissement des espaces agricoles. 

Au-delà de ces conséquences environnementales, l’orpaillage illégal a également des impacts dramatiques sur notre société. Il favorise entre autres, la criminalité, l’insécurité alimentaire, l’exploitation des enfants, sans oublier les risques sanitaires.

Donatien Kautcha, Abidjan