Rencontre entre le Haut-commissaire britannique et le sultan de Sokoto (ph)

Le Haut-commissaire britannique au Nigeria, Dr Richard Montgomery, et le sultan de Sokoto, Son Eminence Muhammadu Sa'adu Abubakar III, ont eu des discussions sur les perspectives d'une résolution de l'impasse dans laquelle se trouve le Niger.

Le Haut-Commissaire britannique a eu ces discussions avec le sultan de Sokoto, au nord du Nigeria, dans le cadre de la visite qu’il a effectuée dans l'Etat de Sokoto les 25 et 26 octobre 2023.

Les deux personnes ont abordé plusieurs sujets, notamment le coup d’Etat intervenu au Niger et des perspectives d'une résolution par la médiation.

Selon une déclaration issue hier vendredi par Atinuke Akande-Alegbe, la chargé des communications et de la diplomatie au Foreign Commonwealth and Development Office du haut-commissariat britannique, d'autres engagements au cours de la visite du haut-commissaire comparent une réunion avec des représentants d'organisations de la société civile, des chefs traditionnels et des universitaires qui ont partagé leurs points de vue sur les questions sociales, religieuses, économiques et sécuritaires.

Soulignons qu’au lendemain du coup d’Etat intervenu au Niger le 26 juillet 2023 et qui a mis le Président Mohamed Bazoum a la touche, la CEDEAO avait condamné ce renversement de pouvoir et a menacé de recourir à la force militaire si l’ordre constitutionnel n’est pas rétabli. Au même moment, certaines voix dans la sous-région se sont opposées à l’option militaire préconisée et ont opté pour un règlement négocié de la crise qui est née dans le pays.

Avec le temps qui s’écoule, des données géopolitiques qui changent au Niger et l’option militaire de la CEDEAO qui se fait attendre, de nouvelles approches convergent plus vers une médiation avec les militaires au pouvoir à Niamey en vue d’une libération du Président Bazoum en vue de l’amorce d’une transition consensuelle.

La CEDEAO, qui est restée silencieuse cers derniers jours sur le règlement de la crise née au Niger après le coup d’Etat, devra certainement se repositionner pour reprendre le dossier en main au risque de laisser le développement et la cohésion sous régionale se fissurer.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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