Maisons incendiées à Akradjo (Ph KOACI)

Après la cuisante défaite de l'équipe nationale de football de la Côte d'Ivoire face à la Guinée Équatoriale 4 - 0, les rues du village d'Akradjo à Dabou ont été le théâtre d'une agitation inédite dans la soirée d'hier lundi 22 janvier 2024, apprend KOACI de sources sur place.

Des jeunes en colère ont pointé du doigt des influences mystiques, accusant certaines personnes, principalement des aînés du village, d'avoir vendu mystiquement la victoire des hommes de Jean-Louis Gasset.

La déception suscitée par le score de 4-0 a engendré un climat de tension inquiétant, les jeunes d'Akradjo exprimant leur frustration de manière dramatique. Selon des témoins oculaires, des habitations ont été incendiées par ces jeunes, qui estiment que des forces occultes ont joué un rôle dans la défaite de l'équipe nationale.

Après la défaite des éléphants, les critiques envers le sélectionneur français Jean-Louis Gasset vont bon train dans le pays, mais à Akradjo, la colère a pris une tournure singulière. Des jeunes du village affirment que des personnes plus âgées, dotées de connaissances mystiques, ont compromis la performance des "éléphants" en vendant délibérément la victoire à travers des pratiques occultes.

Selon des sources sur place, les jeunes mécontents ont identifié spécifiquement des individus du village qu'ils accusent d'avoir orchestré ces manipulations mystiques. Ces accusations ont conduit à des actes de vandalisme, avec des maisons incendiées, créant ainsi un climat de peur et d'insécurité dans le village.

Face à l'escalade de la situation, les forces de l'ordre ont été déployées dans le village pour restaurer l'ordre et assurer la sécurité des résidents.

Cet incident met en lumière la manière dont les événements sportifs peuvent déclencher des réactions passionnées, parfois irrationnelles, au sein des communautés.

À Akradjo, autorités tentent actuellement de démêler les faits, soulignant l'importance de promouvoir un esprit sportif sain et de désamorcer les tensions dans les moments de déception collective.

Jean Chresus, Abidjan