Tony Obam Bikoue (Ph)

Zéphirin Koloko, patron d’un journal indépendant estime que le jeune industriel Tony Obam, est sur les traces du président Paul Biya, comme un fils qui gère « bien » l’héritage de son père.

Dans une déclaration à la presse locale, l’homme de médias Zéphirin Koloko, soutient qu’à 40 ans, Tony Obam BIKOUE est le patron de la filière agricole la plus puissante du Cameroun.

Matérialisation

Selon Zéphirin Koloko, l’industriel camerounais matérialise la vision du président Biya, incitant les jeunes à investir dans l’agriculture à travers sa formule, « la terre ne ment jamais ». Cette formule chère au président camerounais, aurait trouvé, un écho favorable chez le patron de la filière banane plantain, pour concrétiser le fameux « produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons ».

« Tony Obam Bikoué fait partie de ces jeunes Camerounais à l’esprit primesautier qui ont très vite saisi les opportunités qu’offre la terre et la transformation des produits de la terre », assène le patron du journal l’Avenir.

Promotion du leadership jeune. 

L’un des combats du jeune capitaine d’agro-industries mis en avant aujourd’hui, est de promouvoir la culture de la banane-plantain, une mine d’or qui, d’après la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND-30, boussole pour faire du Cameroun un pays industriel à l’horizon 2030 Ndlr), est l’une des premières filières de développement du Cameroun.

Dans sa vision globale, « Tony Obam rêve de rendre l’Afrique autonome sur le plan alimentaire », ajoute le journaliste.

6 millions de producteurs

Selon les statistiques de la Fédération des producteurs de la banane plantain du Cameroun (Fpbc), 6 millions de Camerounais vivent d'une activité découlant de l'exploitation de l'une des chaines de valeurs de la Banane-Plantain.

Pour mettre en exergue ce secteur et promouvoir son image de marque, Tony Obam, qui a été choisi par le président de la République pour le développer, mise aussi sur l’organisation des foires et festivals, de la banane-plantain.

Ces évènements, seront des cadres stratégiques de réflexion, de fédération d’idées, dans l'optique de chercher des financements pour les quatre maillons de la chaîne des valeurs de la Banane-Plantain. Pépiniéristes, production de régimes frais, transformation et commercialisation.

« La Banana-Festival, c'est aussi l'occasion de mobiliser la population autour de ces chaînes de valeurs en plus de la consommation massive de ce produit qui est une denrée prisée partout dans le monde», soutient Koloko.

Transformation

Pour 2024, le Cameroun doit atteindre, une production de plus de 6 millions de tonnes de régimes frais de Banane-Plantain, il faut donc selon les prévisions, accélérer les exportations pour s'arrimer à la politique d'Import-Substitution.

Il faut en outre, asseoir l'option stratégique de la transformation actée depuis deux ans. Et, confirmer l’option prise pour atteindre l’objectif 10 millions de tonnes annuelles en tant que filière prioritaire la SND-30.

Pour faire de cette filière la plaque tournante de la stratégie économique du Cameroun, Tony Obam, a lancé ce concept novateur, à savoir "la fête internationale de la banane-plantain", qui s'inscrit donc dans cette optique d'atteinte des résultats qu'attendent le Président de la République et son gouvernement.

A l’initiative du jeune capitaine des industries agricoles locales Tony Obam, le ministre Grégoire Owona, élite du département du Nyong-et-So'o a présidé mardi 20 février 2024, une séance de travail pour la mise en place d’un Cluster industriel de production de 500 000 tonnes annuelles de banane-plantain dans le bassin de production de l’arrondissement de Ngomedzap.

Une opération de charme dans un contexte marqué par l’implémentation de la politique d’import-substitution où pour contrer l’inflation, les pouvoirs publics tentent de développer la production locale afin de limiter les importations étrangères.

Pour rappel, le Cameroun fait partie des premiers signataires, en 2018, des accords de Kigali, portant création de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Il est parmi les pays à intégrer l’initiative de commerce en 2022 pour amorcer les échanges intra-africains dans le cadre de la Zlecaf.

Zéphirin Koloko affirme que Tony Obam, envisage de mobiliser les planteurs afin que le Cameroun, pays d’environ 28 millions d’habitants et locomotive de la Zone Cemac, approvisionne un marché d’environ 1,3 milliard de personnes.

Pour ce faire, il faudra « multiplier » au minimum par deux la production actuelle locale de banane-plantain, ce qui aura pour effet de «générer» d’énormes gains en matière d’optimisation des recettes pour le port autonome de Kribi dans le sud du pays, d’accumulation des devises, de créations d’emplois et de richesses. L’Afrique, étant un marché potentiel de 650 millions de consommateurs de la banane-plantain.

« Le jeune industriel, Tony Obam qui se mobilise pour l’idéal banane-plantain auquel il croît, mérite un soutien et un accompagnement », conclut Zephirin Koloko.

Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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