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Togo :  Requête de Faure Gnassingbé au parlement pour une « deuxième lecture » de la Constitution adoptée
 

Togo : Requête de Faure Gnassingbé au parlement pour une « deuxième lecture » de la Constitution adoptée

 
 
 
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 Il y a 8 mois
 
 
 
 
 
© Koaci.com - samedi 30 mars 2024 - 08:56



Le Président Faure Gnassingbé (ph)


Le Président de la République togolaise, Faure Gnassingbé, a pris note de l’intérêt suscité au sein de la population par l’adoption de la loi portant révision de la Constitution togolaise et a demandé à l’Assemblée nationale de procéder à une « deuxième lecture » dudit texte.


La requête du Président Gnassingbé à l’Assemblée nationale a été dévoilée le vendredi 19 mars 2024 à Lomé à l’adresse des togolais par Mme Yawa Kouigan, la ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement.


 

Dans le communiqué rendu public, Mme Kouigan a confirmé que le gouvernement a reçu le texte de la nouvelle Constitution adoptée en ces termes « Conformément à la procédure législative, le gouvernement a reçu du bureau de l’Assemblée nationale ce jeudi 28 Mars 2024, la loi portant révision de la constitution togolaise adoptée le lundi 25 mars 2024 ».


Pour la suite réservée à cette démarche, le communiqué de presse de la présidence a fait savoir que « Toute chose étant perfectible et au regard de l’intérêt suscité au sein de la population par le texte depuis son adoption, le président de la République a demandé ce jour à la présidente de l’Assemblée nationale, de faire procéder à une deuxième lecture de la loi adoptée ».


Rappelons que les députés togolais ont adopté le lundi 26 mars dernier à Lomé a l’adoption d’une nouvelle Constitution pour la 5e République et qui fait passer le Togo d’un régime présidentiel à un régime parlementaire.


La nouvelle Constitution prévoit un poste de Président du conseil des ministres par les députés et les sénateurs pour un mandat de 6 ans. La nouvelle dispose prévoit que le Président du conseil des ministres soit le chef du parti ou le chef de file de la coalition de partis majoritaire à l’issue des élections législatives.


 

Notons que l’adoption de la nouvelle Constitution est inter venue à moins d’un mois de la tenue des élections législatives et régionales. Le sujet a volé du coup la vedette aux sujets de développements du pays. Il a suscité des réactions multiformes en grande partie des désapprobations au sein de la classe politique et des acteurs de la vise sociopolitique.


Dans ce sillage, les Evêques du Togo ont demandé au Président Faure Gnassingbé un sursis de promulgation du texte qui est inconnu par le peuple et qui a été voté par des députés dont le mandat a expiré. Ils ont exhorté le Chef de l’Etat à engager un dialogue politique inclusif, après les résultats des prochaines élections législatives et régionales.


Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

- Joindre la rédaction de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com -


 
 
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Catapilar
Après 4 mandats de 5 ans, voila Faure Gnassingbé qui transforme le Togo en Monarchie. Ce qui est surprenant, c'est le silence radio des 9 syndiqués soumis de la Cedeao. L'Afrique est vraiment malade de ses dirigeants sans vision.
 
 il y a 8 mois     
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Ubiquismus
-Nos dictateurs africains sont très forts dans le JURIDISME, quand il s'agit d'interpréter les constitutions "tripatouillées" régulièrement chez nous. On devrait créer un prix "Nobel" de meilleur interpréteur de constitutions dans le monde, …qui reviendrait sans hésiter à des constitutionnalistes subsahariens. -Ces soi-disant GRANDS JURISTES africains sont INCAPABLES de demander un jour aux dirigeants de nos pays, de revisiter les accords coloniaux dépassés et LÉONINS, signés avec les impérialistes. Ils montent sur leurs chevaux quand il s'agit de créer l'insécurité juridique dans leurs propres pays, mais sont SILENCIEUX sur les accords internationaux signés depuis les années 40, 50 et 60. La mise à jour de ces accords ne les intéresse pas du tout, avec leurs agrégations et doctorats en droit extraterrestre… -On aurait aimé qu'ils aillent nous défendre sur le plan juridique, face à nos exploiteurs. Comment voulez-vous que les autres humains arrêtent de nous prendre pour des sous-hommes ou des animaux ?? Tout le monde nous méprise partout (Amérique, Asie, Europe, Moyen Orient, Océanie, etc.), et c'est le cadet de nos soucis...pauvre de moi-même !!
 
 il y a 8 mois     
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