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Gabon : En détresse, Ali Bongo entame une grève de la faim pour dénoncer des actes de tortures
Ali Bongo
L'ancien président Gabonais Ali Bongo, déposé par le général Brice Oligui a décidé d'entamer une grève de la faim pour protester contre des actes de tortures.
Selon un communiqué de ses avocats, Ali Bongo et ses deux fils, Jalil et Bilal, aurait entamé une grève de la faim le mardi 14 mai pour protester contre la séquestration et les actes de torture subis par sa famille.
Une nouvelle plainte a été également déposée à Paris visant à obtenir la désignation d’un juge d’instruction en France pour enquêter sur ces accusations de tortures, qualifiées de barbarie, y compris des sévices physiques graves.
Les victimes auraient subi des tortures extrêmes telles que des coups répétés, des strangulations, et même des chocs électriques.
D’après les avocats, Noureddin Bongo a été « torturé à plusieurs reprises, battu avec un marteau et un pied-de-biche, étranglé, fouetté, ou encore électrocuté au Taser. Sylvia Bongo, contrainte d’assister aux tortures […], a également été battue et étranglée.
Isolée, la famille Bongo serait aujourd'hui privée de tout contact avec l'extérieur.
Depuis le putsch qui l'a précipité en août dernier, l'ancien Président Bongo déposé par des militaires issus de sa garde républicaine, a vu plusieurs membres de son entourage emprisonnés, notamment pour des faits de « haute trahison » et « corruption active ».
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