Le véhicule de Jewel Taylor (ph)

Une enquête est en cours au Liberia afin de faire la lumière sur une attaque contre le véhicule de l'ancienne vice-présidente du pays, Mme Jewel Howard Taylor.

En conférence de presse hier mardi 28 mai à Monrovia, le ministre libérien de l’Information, Jerolinmek Matthew Piah, a annoncé que la police est train d’enquêter sur l’incident.

En attendant les résultats de cette enquête, le ministre Piah a révélé que « de hauts responsables de la sécurité ont rendu des visites de courtoisie à l'ancien Président George Weah et à l'ancienne vice-présidente Taylor pour savoir comment ils se portent en termes de sécurité, afin de rassurer les anciens responsables sur l'engagement du gouvernement à leur égard de même que le reste des citoyens ».

Des faits, Mme Jewel Howard-Taylor s'est alarmée le samedi 25 mai 2024 dans la communauté de Duport Road à Paynesville, dans le comté de Montserrado, à Monrovia, que son véhicule a été l’objet « d’une attaque ciblée par des assaillants inconnus, entraînant la destruction du pare-brise arrière du véhicule ».

Dans un communiqué publié à la suite de l'incident, l'ancienne vice-présidente a déclaré que l'attaque marque l'escalade des défis auxquels elle était confrontée, au milieu des inquiétudes répétées quant à sa sécurité sous l'administration du Président Joseph Boakai.

Après avoir déploré que l’Agence de protection des responsables (EPS) de l’Etat ait mis en veilleuse sa requête pour une sécurité rapprochée, elle a appelé la police nationale libérienne à intensifier ses efforts pour appréhender et traduire en justice les auteurs de l’incident.

Réaction de l'EPS

En première réaction à cette affaire, l’EPS a annoncé ce mercredi 29 mai 2024 dans un communiqué qu’elle mène une « enquête sur les allégations d'attaque contre l'ancienne vice-présidente … » et n'a jusqu'ici rassemblé aucune preuve prouvant qu’elle a été attaquée par un agresseur.

L’EPS a continué que l'incident fait toujours l'objet d'une enquête et a évoqué une hypothèse selon laquelle qu’il « existe une forte possibilité que des graviers provenant du dessous du pneu d'un autre véhicule en mouvement dans la voie opposée aient heurté le pare-brise arrière du véhicule ».

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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