Une table ronde internationale sur la question du financement de l’Action climatique, organisée conjointement par le Gouvernement ivoirien, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale se tiendra vendredi 5 juillet 2024 à Abidjan.

Cadre privilégié de discussions plus approfondies entre les différents acteurs intervenant dans le financement de l’Action climatique, cette table ronde internationale va définir, les priorités, élaborer une matrice des actions les plus urgentes à mener mais aussi et surtout, recueillir les contributions financières nécessaires à la Côte d’Ivoire pour réduire sa vulnérabilité face au péril lié aux changements climatiques.

Une centaine d’invités sont attendues à cet important rendez-vous d’échanges et de mobilisation de ressources financières. Il s’agit principalement des acteurs issus des banques multilatérales de développement engagés dans la bataille mondiale contre les changements climatiques, des acteurs issus d’organismes et fonds dédiés au climat, du Gouvernement ivoirien et enfin d’acteurs du secteur privé intervenant dans l’action climatique.

Cette table ronde constitue l’acte premier d’un processus qui va s’étaler sur une période d’environ cinq mois au cours de laquelle les discussions vont se poursuivre avec chacun des partenaires et financiers institutionnels en vue de permettre la mobilisation effective de toutes les contributions financières annoncées à l’occasion de la table ronde.

A travers l’organisation de ces assises, le Gouvernement ivoirien et le FMI souhaitent catalyser le maximum de financements nécessaires pour soutenir les efforts et les actions des pouvoirs publics ivoiriens dans leur bataille contre le péril grave et imminent que représentent les changements climatiques pour l’économie nationale.

Notons que la Côte d’Ivoire est vulnérable au changement climatique à cause de son impact sur l’agriculture. Le secteur agricole emploie près de la moitié de la main d’œuvre et contribue à environ 17% du PIB national. Malheureusement, face aux changements climatiques, la productivité du coton et du cacao est déjà menacée par ce phénomène.

Wassimagnon