Dans le seul mois de juillet, la Côte d'Ivoire a enregistré 3 cas de suicide par noyade, principalement dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan. Quelle pourrait être la cause de ces suicides en cascade ?

En réponse à cette question, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement a confié à KOACI, que les causes sont tout aussi multiples que variées. Selon lui, il faut mettre ces cas de suicide « dans le mal être globale que les Ivoiriens ont vécu, parce que personne n'a pris en compte la vraie mesure du choc de la crise post-électorale “.

« Vous évoquez la question de suicide, c'est vrai que c'est choquant pour le mois de juillet, ça nous fait quand même trois personnes. C'est vrai que je dirai, la proximité de ces cas là, avec leur hypermédiatisation peut donner un certain sentiment. Mais quand vous voyez, les causes sont tellement multiples que variées qu'il faut mettre ça surtout dans le mal être globale que les Ivoiriens ont vécu, parce que personne n'a pris en compte la vraie mesure du choc que nous avons connu avec la crise post-électorale. Personne n'a mesuré les blessures mentales et psychiques qui existent aujourd'hui au niveau de l'Ivoirien. Nous avons eu l'occasion de parler avec quelques spécialistes de maladies mentales qui restent persuadés que dans notre psychique que cette violence extrême inouïe que nous avons connue à laisser des traces

Il faut que nous en sortions, il nous faut être résilient. L'humour de l'Ivoirien lui a certainement permis de résister et de faire en sorte qu’on a encore cette joie de vivre. Mais quand vous prenez certains peuples qui ont connu des situations de violence inouïe, le visage même reste marqué. Il suffit de voyager dans ces pays, vous aller voir que les gens ne sourient pas facilement comme les Ivoiriens.

Il faut en tenir compte. Le ministère de la santé qui tient les statistiques également, prend au sérieux cette question surtout en ce qui concerne les questions de santé mentale et je pense qu’il y a tout un dispositif qui est en place. Les dispositifs existent, mais ce sont des blessures qui ne sont pas visibles. Combien d'entre nous pensent à consulter un psychologue. C'est une question sérieuse, elle est prise en charge par le ministère de la Santé, il n'y a pas que le ministère de la Santé. Les causes sont variées et partent aux problèmes de familles et de chagrins d'amour », s'est justifié, le porte-parole du gouvernement.

Wassimagnon