

Nigeria : Présidentielle de 1993 annulée, la famille Abacha contrattaque Babangida
Feu Sani Abacha et Ibrahim Babangida (ph)
La famille de l'ancien chef d'État, feu Général Sani Abacha, a rejeté les allégations formulées par son prédécesseur, le Général Ibrahim Badamasi Babangida, selon lesquelles leur défunt patriarche était responsable de l'annulation de l'élection présidentielle du 12 juin 1993, remportée feu Moshood Abiola.
La famille Abacha a fait connaitre sa réaction dans une déclaration faite le dimanche 09 mars à Abuja et a imputé l’annulation de la présidentielle de 1993 à Babangida.
Dans son roman autobiographie récemment publié, « A Journey In Service », Babangida, connu sous le nom d'IBB, a affirmé qu’Abacha, son chef d’Etat-major de l’époque, avait dirigé les forces derrière la décision d’annuler la présidentielle de 1993, donc responsable de la tournure des évènements.
En motivant la raison de leur réaction sur cette polémique qui continue d’agiter le Nigeria depuis plus de trois décennies, la famille Abacha a, d’entrée de jeu, déclaré que « Notre attention a été attirée sur les récentes déclarations de l’ancien chef d’État, le Général Ibrahim Badamasi Babangida, dans son livre récemment publié, « A Journey In Service », où il prétend que l’annulation de l’élection présidentielle du 12 juin 1993 était la responsabilité du défunt Général Sani Abacha ».
Selon la famille, la décision d'annuler l'élection présidentielle du 12 juin 1993 au Nigeria a été prise sous l'administration du Général Ibrahim Babangida, qui, en tant que chef d'État de l'époque, détenait des pouvoirs exécutifs absolus et était seul responsable des actions de son gouvernement.
En prenant le contrepied de la déclaration de Babangida, la famille Abacha, plus précisément le fils Mohammed Abacha, a déclaré que toute tentative de rejeter la responsabilité sur l’ancien Général d’Armée, qui était un officier militaire de haut rang au sein du régime, est une déformation délibérée des faits historiques.
Mohammed a souligné que la mémoire de leur défunt père et chef, le Général Abacha, ne doit pas être ternie par des accusations sans fondement destinées à absoudre les véritables responsables.
Enfin, la famille Abacha dit regretter que le roman de Babangida ait raté l’occasion et n’ait pas réussi à faire de l’histoire un récit véridique et objectif des événements passés.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria - Joindre la rédaction de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –

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