Algérie-Mali : Tebboune propose sa médiation et rejette la présence de mercenaires à ses frontières
Abdelmadjid Tebboune et Assimi Goita
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a proposé une médiation officielle dans le processus de réconciliation nationale au Mali, en réaction à la remise prochaine de la nouvelle Charte malienne pour la paix, qui tourne le dos à l’Accord d’Alger de 2015.
Tebboune a insisté sur l'importance de solutions pacifiques et africaines, réaffirmant l’engagement de l’Algérie à œuvrer pour la stabilité du Sahel.
Il s’est dit prêt à accompagner le dialogue malien, à condition que les parties s’accordent sur une volonté de paix durable.
En parallèle, le chef de l’État algérien a fermement rejeté la présence de groupes armés étrangers ou de mercenaires, notamment dans les régions frontalières du nord du Mali, mettant en garde contre toute tentative d’ingérence militaire privée à proximité de son territoire. Il a réaffirmé que l’intégrité territoriale de l’Algérie ne saurait être menacée.
« Nous ne voulons pas de mercenaires à nos frontières », a-t-il affirmé en référence directe à la présence du groupe Wagner et d’Africa Corps, soupçonnés d’opérer aux côtés des forces maliennes dans les zones frontalières du nord.
Le chef de l’État a par ailleurs tendu la main à Bamako, en se disant prêt à faciliter un dialogue entre les autorités maliennes et les groupes rebelles, mais à une seule condition :
« À condition que les autorités maliennes en fassent la demande », a-t-il précisé, soulignant le respect de la souveraineté malienne.
Alors que les combats se multiplient dans le nord du Mali, l’armée malienne affronte désormais les ex-signataires de l’accord d’Alger, réunis sous la bannière du Front de libération de l’Azawad (FLA).
Ce revirement marque la rupture définitive avec l’accord de paix et de réconciliation de 2015, conclu sous médiation algérienne et soutenu par la communauté internationale.
Début 2024, Bamako a officiellement dénoncé l’accord, le jugeant « inapplicable » et « instrumentalisé contre la souveraineté du Mali ».
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Le groupe Wagner qui n'existe plus continue d'être utilisé dans les narratifs mensongers pour justifier l'agression du Mali. Tebboune se dit blanc, donc supérieur aux nègres qui doivent rester tjrs esclaves. Voilà un pays qui était colonie française et veut maintenant coloniser le Mali.
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