Côte d'Ivoire : Non à la désinformation contre l'honorable Abito Joseph, chef légitime du village d'Abatta
Abito Joseph et Issouf Doumbia
Le service de communication de la chefferie d’Abatta tient à mettre en garde tous les organes de presse diffusant des contre-vérités et participant à une campagne de dénigrement contre l’honorable Abito Gaoua Abra Joseph, seul chef légitime du village d’Abatta.
Comme le veut la tradition Atchan, la génération Tchagba, actuellement au pouvoir, a désigné deux finalistes pour la succession à la chefferie : "M. Abito Joseph (Agban) et M. Adangbo Pacôme (Assoukrou).
En toute légitimité, les Tchagba ont laissé au Conseil des Sages, dirigé par le doyen du village, M. Dadié Laurent, le soin de faire le choix final. C’est ainsi que "l’honorable Abito Joseph a été officiellement choisi, conformément aux pratiques traditionnelles.
Ce choix a été publiquement annoncé par le doyen lui-même à son domicile.
Une consultation populaire détournée par le camp Djomo
Le 2 octobre 2021, le sous-préfet de Bingerville, en présence de plusieurs autorités administratives, militaires, politiques et observateurs, a organisé une consultation populaire.
Ce processus que voulait déformer le camp adverse, notamment le clan Djomo, qui pensait à tort qu’il s’agissait d’une élection.
Des tee-shirts à l’effigie de leur candidat ont été imprimés et distribués à leurs partisans, même des personnes venues d’autres villages, halogènes et allochtones compris, dans une tentative de manipulation de masse.
Une manœuvre sans effet sur la décision administrative car bien déroulée sous la vigilance du sous préfet.
Une légitimité confirmée par l’arrêté préfectoral
Le 5 octobre 2021, soit trois jours plus tard, le chef Abito Joseph a reçu son arrêté préfectoral, acte légal confirmant son statut de chef du village d’Abatta.
Mais avant même son arrivée officielle au village, des actes de vandalisme ont été enregistrés : commerces incendiés, maisons saccagées, vols organisés, le tout orchestré par le camp Djomo.
Face à cette situation, des jeunes proches du chef Abito majoritairement résidant en dehors du village à cause de leurs activités respectives ont voulu réagir, mais ce dernier a choisi la voie du dialogue et de la paix, initiant des médiations.
Un recours judiciaire perdu par le camp Djomo
Persuadé que l’arrêté serait retiré, le camp Djomo a lui-même saisi le Conseil d’État, plus haute juridiction administrative.
Après plus d’un an de procédure, le 31 juillet 2024, la justice a débouté M. Djomo, confirmant pleinement la légitimité du chef Abito Joseph.
Dans un esprit d’apaisement, le chef Abito a lancé un appel à l’unité, diffusé publiquement.
Quant à M. Djomo, il a renoncé publiquement à sa lutte, affirmant respecter les décisions judiciaires et administratives.
Des manœuvres dilatoires pour prolonger le désordre
Malgré ces décisions claires, des femmes instrumentalisées par l’opposition ont adopté une stratégie d’agitation.
Certaines ont même proféré des menaces à l'endroit de M. le sous-préfet avec des propos gravissimes : « Monsieur le sous-préfet, si tu viens à Abatta, viens avec ton cercueil »
Ces faits sont documentés par des vidéos.
En février 2025, un consensus avait pourtant été trouvé entre le chef Abito et M. Djomo : un comité de gestion mixte de six commissions avec 6 membres de chaque camp.
Une réunion a eu lieu le '14 février 2025 dans le bureau du sous-préfet de Bingerville.
Le camp Djomo venu avec 8 personnes au lieu de 6, a engagé une dispute en son propre sein.
La situation a été calmée par le porte-parole en chef des Tchagba.
Une réunion de lancement était prévue pour le 19 février 2025, mais le camp adverse a brillé par son absence, invoquant le refus des femmes et exigeant une purification du village.
Ironie du sort : 'ces mêmes femmes avaient menacé de mort la personne désignée pour faire la purification.
Toutes les tentatives de reprise ont échoué.
Retour officiel du chef au village et prise de fonction
En mars 2025, le chef Abito Joseph et son camp sont revenus s’installer au village, participant aux activités communautaires (obsèques, cérémonies…).
Une accalmie a été retrouvée au village.
Des enquêtes internes ont révélé que les membres du camp Djomo au nombre de six tchagba cherchent à prendre le village en otage, contrôlant les "revenus issus de taxes, loyers, et promesses faites à des opérateurs économiques, en échange de terres ou marchés.
Des centaines de millions de francs CFA ont été perçus en dehors de toute légitimité, pendant que les jeunes qu’ils ont manipulés restent dans la misère, et que le "village est en proie au désordre et à l’insalubrité.
Présentation officielle du chef Abito Joseph : le 28 juin 2025
Le 28 juin 2025, accompagné du Député Maire de Bingerville, le chef Abito Joseph a été officiellement présenté à toute sa population, en toute souveraineté.
Il a mis en place un comité de gestion de 15 commissions, dirigé par M. Adangbo Pacôme ;
Une commission foncière présidée par M. Djorogo Appin François
un cabinet, sous la direction de M. Agah Daniel ;
une notabilité, conduite par M. Tchapo Alphonse, porte-parole des Tchagba et tous les portes paroles.;
sous la supervision du doyen, M. Yakre Mobio Barthélémy. accompagné de tous les doyens de catégorie ;
Conseillers: tous les Tchagba Djehou
Toutes les grandes décisions se prennent sur la place publique, après consultation du Conseil des Sages au domicile du doyen du village..
Mise au point contre les campagnes de désinformation
Malgré ce retour à l’ordre, certaines presses continuent de relayer les propos mensongers de M. Ahouo Alexis, qui s’autoproclame président de gestion par intérim, une notion inconnue dans la tradition Atchan.
Sa dernière déclaration relatée dans la presse prétendait que :
« Le village d’Abatta n’a pas de chef, le chef Abito Joseph est empêché d’exercer ses fonctions car il est minoritaire. »
Nous posons cette question aux journalistes présents : Combien de personnes avez-vous vues sous leurs bâches ce jour-là ?
Pendant que cette réunion illégitime avait lieu, la "commission de recouvrement, mandatée par la chefferie, sensibilisait les commerçants et artisans à payer leurs taxes à la chefferie légitime.
Cette action a été accueillie favorablement :
« Nous sommes fatigués des autres à cause des violences qu’ils exercent sur nous », ont déclaré plusieurs commerçants.
Un appel à la légalité, au développement et à l’unité
Le chef Abito Joseph est au travail.
Il a déjà lancé son programme de développement pour combler le retard de 5 ans qu’a connu Abatta à cause des troubles.
Il invite : les investisseurs, les partenaires techniques et financiers, les organes de presse, les institutions nationales et internationales, à travailler désormais avec la chefferie légale et reconnue, dans l’intérêt supérieur du village.
Donatien Kautcha, Abidjan
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