Le roi Mswati III

Le royaume d’Eswatini a annoncé qu’il accueillera onze ressortissants de pays tiers expulsés des États-Unis au cours du mois d’octobre, après avoir déjà reçu un premier groupe de cinq personnes en juillet dernier.

L’information a été rendue publique dans un communiqué du gouvernement diffusé dimanche soir.

Selon le texte, ces individus seront « maintenus dans une zone sécurisée, séparée du public, pendant que des arrangements sont pris pour leur retour dans leurs pays d’origine ».

Le communiqué ne précise toutefois ni la date exacte de leur arrivée, ni la nationalité des personnes concernées.

Cette nouvelle vague d’expulsions s’inscrit dans le cadre de la politique migratoire américaine visant à renvoyer des millions de migrants en situation irrégulière. 

Sous l’administration de Donald Trump, Washington a cherché à intensifier les expulsions vers des pays tiers, lorsque les États d’origine refusaient de reprendre leurs ressortissants.

En juillet, les cinq premiers migrants transférés vers l’Eswatini provenaient du Vietnam, de la Jamaïque, du Laos, de Cuba et du Yémen.

Situé à la frontière de l’Afrique du Sud, le petit royaume d’Eswatini n’a pas divulgué les termes de son accord avec les autorités américaines.

L’affaire a toutefois provoqué une controverse interne, plusieurs activistes locaux ayant engagé une action en justice contre le gouvernement, qu’ils accusent d’avoir violé la loi nationale en acceptant des expulsés de pays tiers sans cadre légal clair.