Le National Democratic Institute (NDI) poursuit sa caravane de sensibilisation à la non-violence et au renforcement de la cohésion sociale en période électorale. Après l’étape d’Anyama, c’est la commune de Koumassi qui a accueilli, ce mercredi 8 octobre 2025, les « pèlerins de la paix » dans les locaux de la mairie.

Placée sous le signe du vivre-ensemble et de la responsabilité citoyenne, cette rencontre a réuni chefs coutumiers, guides religieux, associations de femmes, organisations de la société civile et habitants de la commune. Tous ont répondu présents pour affirmer leur engagement à œuvrer pour une élection apaisée.

« La paix n’est pas un vain mot, c’est un comportement », rappelait le président Félix Houphouët-Boigny. Cette maxime a servi de fil conducteur à la cérémonie, empreinte d’émotion et d’espoir.

Dans son intervention, François Traoré, Directeur résident du NDI, a insisté sur le rôle déterminant de la paix dans le développement du pays :

« Une des conditions essentielles pour qu’il y ait le développement, c’est la paix. C’est pourquoi, au NDI, nous restons proches des communautés, des mamans, des sœurs, des frères, pour échanger sur l’importance de préserver la paix. »

Le représentant du NDI a également présenté un film documentaire retraçant le vécu de populations ivoiriennes affectées par les violences électorales passées. Ce film, composé de témoignages poignants, met en lumière la résilience de communautés qui ont su surmonter les blessures du passé.

Prenant la parole à son tour, Jean-Claude Mabéa, 6ᵉ adjoint au maire de Koumassi, a lancé un vibrant appel à la conscience collective :

« Quand on a traversé 2002, 2010, 2015 et 2020, on ne peut que prier pour la paix. Nous ne voulons plus de 3 000 morts, ni de personnes amputées. Brisons cette malédiction en cultivant la paix et l’amour du prochain. »

Pour lui, la stabilité est la condition sine qua non du développement local et national. « Pour qu’il y ait développement, il faut qu’il y ait la paix », a-t-il martelé.

Cette étape de Koumassi s’inscrit dans une vaste campagne nationale initiée par le NDI pour prévenir les violences électorales et promouvoir la tolérance à l’approche de la présidentielle du 25 octobre 2025.

Alors que la campagne électorale doit officiellement s’ouvrir le vendredi 10 octobre à minuit, ce message de paix résonne comme un rappel fort : la Côte d’Ivoire doit préserver l’unité et la stabilité chèrement reconquises.

Jean Chresus, Abidjan