Togo : Les Centrales Syndicales exigent la réintégration des 42 employés de SUNU Bank Togo licenciés
Une agence de SUNU Bank Togo (ph)
Les Centrales Syndicales du Togo exigent la réintégration sans condition des 42 employés de SUNU Bank Togo et se disent être prêts à user toutes les voies de recours légales pour que les droits des travailleurs victimes soient respectés.
Les Centrales Syndicales ont fait connaitre leur position à la faveur d’une déclaration en date du 11 octobre 2025 à Lomé. Le licenciement concerne 42 employés, dont 15 hommes et 27 femmes.
Les syndicats membres des Centrales Syndicales sont la Confédération Syndicales des Travailleurs du Togo (CSTT), le Groupe des Syndicats Autonomes (GSA), l’Union Nationale des Syndicats Indépendants du Togo (UNSIT) et la Synergie des Travailleurs du Togo (STT).
En prenant partie pour les agents de SUNU Bank Togo licenciés, les Centrales Syndicales ont estimé que les 42 employés ont été ciblés de manière discriminatoire, notamment les 27 femmes et les représentants syndicaux protégés par la loi. Elles estiment que cette décision viole les articles 39 et 40 du Code du travail togolais. Et dénoncent par conséquent le fait que ce soient les travailleurs qui subissent les conséquences d’erreurs de gestion qu’ils n’ont pas commises.
Contre les motifs avancés par SUNU Bank Togo pour motiver les licenciements, les Centrales Syndicales ont souligné que « les Conclusions de l’Audit de la Commission Bancaire de l’UMOA prescrivent que la masse salariale n’est pas la source des difficultés de SUNU Bank Togo mais plutôt ce sont des problèmes de gouvernance, des crédits accordés sans respecter la déontologie bancaire ».
Après avoir estimé que les 42 salariés dont la masse salariale représente moins de 5% de la masse salariale annuelle de SUNU Bank Togo, ont été ciblés pour d’autres raisons qui sont ailleurs, les Centrales syndicales ont conclu que les licenciements sont une décision discrimination motivée par le genre pour les 27 femmes et le mandat syndical qu’exercent les travailleurs protégés, ce qui est une violation des dispositions des articles 39 et 40 du code du travail du Togo.
Mensah,
Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria
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