Burkina Faso : des champs de chanvre Indien découverts, trois individus interpellés
Vue du champs de chanvre indien avant sa destruction (ph)
La gendarmerie nationale du Burkina Faso a annoncé ce mardi avoir démantelé un réseau de trafic de chanvre indien qui produisait cette drogue dans des champs avant de fournir leurs revendeurs à l'intérieur du pays.
C'est grâce à une alerte des habitants inquiets que la Brigade territoriale de gendarmerie de Guiaro a mis fin à ce réseau local de production et de vente de chanvre indien dans plusieurs villages du département.
Trois personnes ont été interpellées et les champs détruits, indique un communiqué de la gendarmerie qui précise que la consommation de chanvre indien, « prenait insidieusement racine dans la commune de Guiaro, au sud du pays».
Depuis quelque temps, des habitants signalaient la présence de fumeurs et même de cultures de cette plante dans des zones reculées. Face à la multiplication des alertes, la brigade territoriale de Guiaro a décidé d’agir, selon la gendarmerie.
« Sur la base d’informations jugées crédibles, une équipe d’enquêteurs a mené des investigations dans le village de Boli, dans le département de Guiaro», souligné le communiqué.
«Ces recherches ont permis, le 8 octobre 2025 à 21h26, d’interpeller le sieur O, cultivateur, surpris pour production, vente et consommation de chanvre indien », explique la gendarmerie nationale.
Les enquêtes ont ensuite permis de remonter la filière.
Ainsi, le 11 octobre, un second individu, le sieur I, a été arrêté pour vente et consommation.
Puis le lendemain, 12 octobre , le sieur Z, résidant à Koumbili, a, lui aussi, été interpellé pour « importation, culture, vente et consommation de la même substance ».
« Tous ont reconnu les faits, expliquant qu’ils cultivaient et revendaient le chanvre pour la consommation locale », précise le communiqué.
« Conformément aux instructions du Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Pô, les champs identifiés ont aussitôt été détruits », assure la gendarmerie qui poursuit les investigations pour identifier d’éventuels complices et mieux cerner l’ampleur du phénomène.
Boa, Ouagadougou
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