La Commission électorale indépendante (CEI) a proclamé, ce lundi, les résultats provisoires de l’élection présidentielle du samedi 25 octobre 2025. Sans grande surprise, le président sortant a remporté le, scrutin avec 89,77 % des suffrages exprimés, selon les chiffres officiels annoncés à l’issue de la compilation nationale.

Ce score écrasant consacre, sauf retournement de situation, la réélection du chef de l’État pour un quatrième mandat consécutif. Toutefois, la validation définitive des résultats relève désormais du Conseil constitutionnel, qui dispose de plusieurs jours pour examiner les éventuels recours et proclamer le vainqueur officiel.

Selon le calendrier institutionnel, la décision du juge constitutionnel devrait intervenir dans les prochains jours, ouvrant la voie à la cérémonie de prestation de serment prévue avant la mi-novembre.

Dans l’attente de cette étape décisive, les activités du gouvernement tournent au ralenti. D’après des sources proches de la Primature, les conseils des ministres et autres réunions officielles sont suspendus jusqu’à la confirmation des résultats et la reconduction ou non de l’équipe actuelle.

« Le gouvernement attend les instructions du chef de l’État. Les activités reprendront après la prestation de serment », confie un haut fonctionnaire sous couvert d’anonymat.

Malgré ce climat d’attente, aucun incident majeur n’a été signalé dans le pays depuis l’annonce des résultats provisoires. Les observateurs nationaux et internationaux ont salué le bon déroulement du scrutin, même si certains opposants dénoncent « une absence d’équité » et demandent « plus de transparence » dans le processus électoral.

Les regards restent désormais tournés vers le Conseil constitutionnel, ultime arbitre de cette élection à forte portée symbolique, qui devrait confirmer ou infirmer la victoire du président sortant dans les jours à venir.

Wassimagnon