Poste à péage du 4e Pont

Le ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Amédé Koffi Kouakou, a révélé, vendredi 21 novembre 2025, l’instauration de nouveaux postes de péage qui entreront en fonction dès 2026.

Cette annonce a été faite lors de la présentation des crédits budgétaires du ministère devant la Commission des affaires économiques et financières (CAEF) de l'Assemblée nationale.

Le ministre a précisé que ces péages seront installés sur plusieurs axes stratégiques du pays afin d’assurer un financement régulier pour l'entretien et la réhabilitation des infrastructures routières. Les nouvelles stations de péage concerneront principalement les routes reliant Abidjan à Grand Lahou, Fresco, Sassandra, et San Pedro, ainsi que l'axe Daloa – Duekoué – Man, incluant le carrefour Mondoukou – Assouindé.

Amédé Koffi Kouakou a également évoqué les péages existants qui contribuent déjà à l'entretien de certaines routes récemment construites ou réhabilitées. Par exemple, des postes ont été mis en place sur l’axe Bouaké – Katiola à Katiola, sur la route Abengourou – Bondoukou à Ebouassué, ainsi qu’à Eticoon-Tollakro et Lakota sur l’axe N’Douci – Divo – Gagnoa. Il a souligné que ces péages avaient déjà commencé à produire des résultats positifs pour le financement de l'entretien des infrastructures.

Le ministre a également annoncé l'ouverture prochaine de nouvelles stations sur d’autres axes stratégiques. Ainsi, deux autres postes de péage verront le jour sur la route de l’Est, tandis que quatre nouvelles stations seront installées sur l'autoroute du Nord, reliant Abidjan à Bouaké. Un péage supplémentaire est prévu sur l'axe Yamoussoukro – Bouaflé – Daloa, et un autre sur l’autoroute Abidjan – Grand Bassam. Enfin, des péages seront implantés sur des ouvrages emblématiques, comme le pont Henri Konan Bédié (3e pont) et le 4e pont d’Abidjan.

Ces nouvelles initiatives visent à renforcer la capacité de gestion des infrastructures routières du pays et à garantir leur entretien à long terme.

Le gouvernement entend ainsi améliorer la qualité des routes, réduire les coûts d'entretien et garantir la sécurité des usagers. Le ministre Kouakou a conclu en soulignant que cette mesure participera au développement durable du secteur des transports en Côte d'Ivoire, tout en permettant de mieux répartir les coûts liés à l’entretien des axes routiers entre les utilisateurs.

Jean Chresus, Abidjan