Les suspects (Ph Koaci)

À Séguéla, l’après-midi du dimanche 23 novembre 2025 a marqué la fin d’une série d’agressions nocturnes qui semaient la peur dans plusieurs quartiers de la ville. Tout est parti d’un renseignement jugé fiable, signalant la présence de quatre individus dissimulés dans une cour du quartier Bakayoko 2. Leur attitude suspecte et leurs déplacements inhabituels ont rapidement éveillé l’attention des autorités.

Informé de la situation, le Commissaire de Séguéla a immédiatement ordonné une intervention. L’équipe déployée, aguerrie à ce type d’opérations, a agi rapidement et avec sang-froid. Les quatre individus ont été maîtrisés en quelques instants, sans possibilité de fuite ni de résistance. Leur arrestation a mis un terme à une cavale discrète mais dangereuse.

Une fois conduits au commissariat, les suspects ont reconnu appartenir à un groupe organisé opérant principalement la nuit. Les enquêteurs ont notamment obtenu des aveux concernant une attaque perpétrée la veille, autour de 1 heure du matin, au cours de laquelle une jeune fille avait été agressée et dépouillée de deux téléphones – un iPhone et un Tecno – ainsi que d’une somme d’argent. La victime, fortement choquée, avait été incapable de résister.

Le groupe interpellé est composé de jeunes hommes, dont un mineur de 14 ans. Les policiers ont identifié : – un jeune de 20 ans, se présentant comme boulanger,

– un autre de 21 ans, lui aussi déclarant exercer la boulangerie,

– un troisième âgé de 18 ans, sous la même couverture professionnelle,

– et enfin un adolescent de 14 ans, apprenti mécanicien, entraîné trop tôt dans la délinquance.

La perquisition réalisée lors de l’opération a permis de saisir un pistolet artisanal à canon scié, trois couteaux et un arrache-clous, confirmant la dangerosité du groupe et la préparation de leurs attaques.

Les quatre suspects ont été placés en garde à vue avant d’être déférés devant les autorités judiciaires pour répondre de leurs actes. Cette intervention met un coup d’arrêt à un réseau qui ciblait les habitants de Séguéla et redonne un peu de sérénité aux populations du quartier Bakayoko 2.

Jean Chresus, Abidjan